Mercredi aura été une journée noire pour l'industrie automobile américaine. Alors que General Motors a dévissé de 4,64 % et Fiat Chrysler de 11,83 %, après que ces deux constructeurs ont abaissé leurs prévisions annuelles en raison d'une hausse de leurs coûts générés par les nouveaux tarifs imposés par l'administration Trump sur les importations d'acier et d'aluminium, voici venir le tour de Ford de voir chuter le cours de son action de près de 5 % à l'issue d'une séance particulièrement mouvementée.
Ford, qui vient de créer une société spécialisée dans le développement des voitures autonomes, n'a pas dit si ses travaux d'Hercule allaient conduire à des suppressions d'emplois, à des fermetures d'usines, ni quelles régions et quels métiers sont concernés. Il s'est contenté d'indiquer envisager de revoir le design de certains modèles, de réallouer ses liquidités aux segments rentables et d'être en discussion pour nouer des partenariats stratégiques.
« L'équipe est en train de prendre des décisions difficiles », a simplement indiqué le directeur financier Bob Shanks, ajoutant que Ford allait abandonner des modèles de voitures non rentables. « Le type de redesign que nous allons effectuer prend du temps et nous allons communiquer une fois que nous aurons pris les décisions, comme abandonner les silhouettes traditionnelles des berlines que nous commercialisons en Amérique du Nord », a-t-il encore...
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