Les photos de seins nus, on supprime. Les vidéos de maltraitance infantile, on laisse. Les publications incitant à la haine raciale, il faut voir? Un journaliste s'est secrètement mis dans la peau d'un modérateur Facebook et a filmé sa formation en caméra cachée. Les images sont dévoilées dans le documentaire de la chaîne de télévision britannique Channel 4 :
Inside Facebook : Secrets of the Social Network
. Recruté par CPL Resources, société irlandaise à laquelle le réseau social donne du contenu à filtrer, l'enquêteur a levé le voile sur des consignes de modération parfois peu compréhensibles.
Trois cas de figure se présentent face à un contenu extrême : le supprimer, le laisser ou le signaler comme « sensible », qui ne fait que prévenir le public que la nature de l'image, de la vidéo ou du commentaire peut avoir un caractère violent ou choquant. Si les formateurs affichent une tolérance zéro quant aux photos montrant « une femme aux seins nus et tétons visibles », on apprend que la séquence d'une mort violente n'est pas nécessairement à supprimer, mais à signaler seulement. Pourquoi ? Des scènes cannibales, de démembrements ou décapitations, d'entrailles ou de personnes brûlées pourraient, le formateur l'affirme, « sensibiliser » le public.
Non à la haine anti-musulmans... sauf s'ils sont aussi migrants
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