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Embargo possible sur l'énergie russe : "L'enjeu, c'est de faire mal à l'économie russe, pas européenne", rappelle le gouvernement
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/03/2022 à 14:58

( POOL / LUDOVIC MARIN )

( POOL / LUDOVIC MARIN )

La mise en place d'un embargo occidental sur le pétrole russe est discutée par Washington et l'Union européenne comme mesure de riposte à l'intervention militaire russe en Ukraine.

Les Etats-Unis ont évoqué la possibilité d'imposer un embargo sur le gaz et le pétrole russes en réponse à l'invasion de l'Ukraine, afin de priver Moscou de précieuses ressources. L'Europe connaît une situation très différente, puisqu'elle importe 40% de son gaz de Russie.

Alors que dans une tribune l'ancien président de la République François Hollande a appelé à arrêter d'acheter du gaz russe, la ministre déléguée en charge de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher a rappelé que " l'enjeu, c'est de faire mal à l'économie russe , pas de faire mal à l'économie européenne".

"Les mesures de sanction doivent être autant que possible égales ou correctement partagées entre les différents continents qui les appliquent : entre les Etats-Unis, et l'Europe. C'est un peu facile de promouvoir des sanctions qui ne s'appliquent que sur un continent et qui ne feraient aucun dommage sur un autre continent . Il faut que chacun partage l'effort et c'est normal", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement français a indiqué que l'Union européenne entend rester "unie" sur la question d'un embargo et la France demande aux Etats-Unis d'agir en "coordination" avec ses partenaires .

Les Etats-Unis ne sont "pas du tout dans la même situation énergétique que la nôtre"

La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili doit rencontrer jeudi à Washington la secrétaire américaine à l'Energie, Jennifer Granholm.

"On comprend la position américaine" mais "ils ne sont pas du tout dans la même situation énergétique que la nôtre", a souligné l'entourage de la ministre.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a ainsi souligné lundi que les importations d'énergie fossile en provenance de Russie étaient "essentielles" et jugé que l'approvisionnement européen ne pouvait être assuré autrement à ce stade.

"L'Europe restera unie, cohérente et coordonnée pour tout type de décision", a insisté l'entourage de la ministre de le Transition écologique, écartant toute décision unilatérale , notamment de la France, moins dépendante du gaz russe que certains pays européens voisins.

Des "conséquences catastrophiques"

Lundi, la Russie a mis en garde contre des "conséquences catastrophiques" pour le marché mondial de la mise en place d'un embargo occidental sur le pétrole russe, discuté par Washington et l'Union européenne comme mesure de riposte à l'intervention militaire russe en Ukraine.

"Il est tout à fait évident que le refus d'acheter le pétrole russe va aboutir à des conséquences catastrophiques pour le marché mondial", a déclaré le vice-Premier ministre russe, chargé de l'Énergie, Alexandre Novak.

"La flambée des prix risque d'être imprévisible et d'atteindre plus de 300 dollars pour un baril, voire plus", a-t-il affirmé, cité par les agences de presse russes.

14 commentaires

  • 08 mars 15:46

    les USA ont infligé une lecon aux anglais et aux francais lors de la crise du canal en 1957 ... l Angleterre vaincu a préferé s aligner à la politique americaine ... De Gaulle a choisit un autre destin pour la France ...


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