Le public n'en est peut-être pas conscient, mais l'Afrique est depuis longtemps présente dans les tendances que l'on observe sur les podiums et dans les magazines de mode du monde entier. Et cela est encore plus vrai lorsqu'on s'intéresse aux couturiers et stylistes français du début du XXe siècle comme Paul Poiret ou Rodier. Tous se sont inspirés de cultures autochtones durant la période coloniale, utilisant leurs motifs et leurs formes pour donner à leur travail une « touche ethnique ». Plus tard, en 1967, Yves Saint Laurent a bousculé le carcan de la mode avec une collection de robes baptisée Africaines, Christian Dior, Issey Miyake l'ont suivi, ainsi que bien d'autres, comme Jean-Paul Gaultier. Ce qui a fondamentalement changé aujourd'hui, c'est que cet attrait pour les tissus africains s'est affirmé. Et finalement, tout ce processus a jeté une lumière crue sur le travail des créateurs africains. Évidemment, on peut parler de contradiction entre cette tendance et la visibilité quasi nulle des stylistes sur les podiums internationaux. Comment l'expliquer ? Côte d'Ivoire, Sénégal, Cameroun? Dans ce documentaire, Noémie Lenoir remonte la chaîne de fabrication du vêtement : en partant de la récolte du coton jusqu'à la création de l'habit lui-même, et part à la rencontre des acteurs de la filière pour comprendre ses paradoxes, ses faiblesses et ses réussites. L'actrice et mannequin de 40 ans, qu'on retrouve en pleine forme, ce...
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