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Des mesures d'effarouchement d'ours en Ariège
information fournie par Reuters 26/07/2019 à 15:58

DES MESURES D'EFFAROUCHEMENT D'OURS EN ARIÈGE

DES MESURES D'EFFAROUCHEMENT D'OURS EN ARIÈGE

TOULOUSE (Reuters) - Un plan d'effarouchement des ours est mis en oeuvre en Ariège à la suite du dérochement de 61 brebis le 24 juillet, conformément aux mesures annoncées en avril par le ministère de l'Agriculture pour protéger les troupeaux, a annoncé vendredi la préfecture.

L'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a déclenché le plan jeudi soir sur le site touché, l'estive du Mont Rouch.

Un arrêté publié fin juin au Journal officiel prévoit de "l’effarouchement simple, à l'aide de moyens sonores, olfactifs et lumineux" à "l'effarouchement renforcé, à l'aide de tirs non létaux".

Le 27 juin, plus de 250 brebis étaient déjà tombées d'une crête dans le massif de l'Aston en raison de la présence d'un ours, ce qui avait entraîné des tensions entre les agents de l’Etat et les éleveurs, exaspérés par les attaques.

Le 17 juillet, une voiture de l’ONCFS a été incendiée à Auzat (Ariège) alors que des agents venaient effectuer une expertise après une possible attaque d'ours.

Le débat autour de la présence de l'ours dans les Pyrénées a de nouveau été relancé fin 2018 avec la réintroduction de Sorita et Claverina, deux femelles slovènes.

La population d'ours repérée en 2018 dans les Pyrénées est de 40 individus, selon un décompte du ministère de la Transition écologique rendu public au printemps. Ce chiffre est en baisse par rapport aux 46 recensés en 2017 mais pourrait être sous-évalué, précise le ministère.

Le gouvernement a annoncé en juin qu'il n'engagerait pas de nouvelles réintroductions d'ours, sauf en cas de mortalité, notamment due à une activité humaine.

Les mesures gouvernementales prévoient un accompagnement financier renforcé des éleveurs pour la protection des troupeaux (parcs, chiens et bergers) et une « revalorisation de l'indemnisation » des pertes liées aux attaques d'ours.

La réintroduction d'ours slovènes dans les Pyrénées françaises a démarré en 1996 et 1997 avec le lâcher de deux femelles et un mâle. Dans le cadre du « plan ours 2006-2009 », cinq autres ours en provenance de Slovénie ont été réintroduits en Haute-Garonne et dans les Hautes-Pyrénées en 2006.

Le "plan ours" a officiellement pris fin le 31 décembre 2009 sans qu'aucune reconduite n'ait été annoncée malgré les obligations européennes de la France.

(Julie Rimbert, édité par Sophie Louet)

1 commentaire

  • 26 juillet 17:33

    le scandale bien français de la fin d'une civilisation : ce sont les incompétents qui ont le pouvoir décisionnel, et qui s'affranchisent des règles du bon sens économique ! Un peu comme la maréchaussée qui arrête un évènement sportif sous prétexe de sécurité; alors que tout simplement des gendarmes ont mal évalué le risque


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