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Début des défilés du 1er-Mai sous haute surveillance
information fournie par Reuters 01/05/2019 à 12:19

DÉBUT DES DÉFILÉS DU 1ER-MAI SOUS HAUTE SURVEILLANCE

DÉBUT DES DÉFILÉS DU 1ER-MAI SOUS HAUTE SURVEILLANCE

PARIS (Reuters) - Les premiers rassemblements syndicaux du 1er-Mai ont commencé à s'organiser mercredi en France, sous haute surveillance policière en raison des risques de débordements dus à la possible infiltration d'individus violents dans les défilés.

Le ministère de l'Intérieur a annoncé la mobilisation de plus de 7.400 policiers à Paris, avec la crainte de heurts liés à l'afflux de 1.000 à 2.000 activistes "black blocs" et de manifestants "Gilets jaunes" radicalisés.

Ce 1er-Mai correspond en effet à la 25e journée d'action des "Gilets jaunes", qui manifestent en France depuis novembre pour le pouvoir d'achat, notamment.

"Ce qui est nouveau cette année, c'est la jonction entre le mouvement ouvrier, traditionnel, syndical et le mouvement spontané, insurrectionnel, des Gilets jaunes", a déclaré à la presse, dans le défilé de Marseille, le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.

"Jusqu'à quel point, dans quelles proportions, comment tout cela se mélange bien ou mal, c'est ça la grande question politique dans laquelle est plongé notre pays et à laquelle sont confrontés tous les dirigeants responsables, y compris nous", a ajouté le député, qui était accompagné par Manon Aubry, la tête de liste de LFI pour les élections européennes du 26 mai.

A Paris, manifestants "Gilets jaunes" et militants de la CGT ont commencé à se mêler gare Montparnasse, d'où ils devaient prendre la direction de la place d'Italie.

"PASSER DE LA COLÈRE À L'ENGAGEMENT", DIT BERGER

La CGT a annoncé 233 rassemblements dans tout le pays, avec le soutien de la FSU, Solidaires et des organisations étudiantes UNEL et UNL.

La CFDT, la CFE-CGC et la Fage avaient pour leur part rendez-vous place de l'Odéon dans la capitale, où le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a rappelé l'attention portée par son organisation au mouvement des "Gilets jaunes".

"On n'a pas découvert en novembre, ni les uns ni les autres, les problématiques sociales qui ont été soulevées", a-t-il dit à la presse.

"On accepte évidemment avec intérêt ces préoccupations qui sont portées par d'autres. Mais il faut passer de la colère à l'engagement et l'engagement, c'est de porter des propositions concrètes", a-t-il ajouté, une semaine après les annonces d'Emmanuel Macron pour répondre à la crise sociale.

Une manifestation pour le climat était aussi prévue entre la place du Panthéon et Montparnasse.

D'autres rassemblements importants étaient prévus à Toulouse ou encore Strasbourg, où environ 2.000 personnes, selon un journaliste de Reuters, se sont retrouvées. Des "Gilets jaunes" ouvraient la marche derrière la banderole syndicale de tête, avec leur propre message : "Vivre et non survivre".

Sur le plan sécuritaire, trois Espagnols "lourdement équipés" membres du groupe radical "black blocs" ont été interpellés dans la nuit à Paris, où le préfet de police a pris les devants en ordonnant la fermeture des commerces, débits de boisson et restaurants sur le parcours du cortège intersyndical, entre Montparnasse et la place d'Italie, le temps de la manifestation.

(Elizabeth Pineau, avec Emmanuel Jarry et Gilbert Reilhac, édité par Bertrand Boucey)

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