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Cyberharcèlement #5: l'hypocrisie des réseaux sociaux
information fournie par Le Point 23/12/2017 à 11:41

Avec les réseaux sociaux, succès ne rime pas toujours avec responsabilité. Si Twitter, Facebook, YouTube et autre Instragram sont régulièrement mis en cause dans les affaires de cyberharcèlement, ils sont rarement inquiétés par la justice. Pourtant, la plupart des infractions sont commises sur leurs plateformes.

« La réalité, c'est que lorsqu'on signale un compte sur Twitter, il est au mieux suspendu, au pire ignoré », constate Me Michael Ghnassia, avocat spécialisé dans le droit de la presse. En effet, signaler un message est une perte de temps : moins de 1 % des signalements de messages illégaux aboutissent à une suppression sur Twitter. Sur Facebook, le taux atteint 39 %.

Seule solution : porter plainte. Le juge adresse ensuite des réquisitions au réseau social pour l'infraction constatée. Mais la plupart du temps, les hébergeurs sont basés aux États-Unis (Twitter, Instagram, Facebook). Or là-bas, la liberté d'expression est particulièrement protégée. « La diffamation, l'injure et la provocation à la haine raciale sur un réseau social ne relèvent pas du pénal dans la loi américaine. Résultat, on nous refuse systématiquement la suppression d'un contenu », explique Me Ghnassia. Lorsque l'hébergeur accepte d'effacer un message, le délai peut s'avérer long et la victime n'est même pas prévenue.

Hébergeur ou éditeur ?

Si les réseaux sociaux...

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