Le climat des affaires et des investissements s'est sensiblement amélioré en Côte d'Ivoire. Pour convaincre les investisseurs, d'importantes réformes structurelles ont été entreprises ces dernières années par les autorités. Des efforts reconnus entre autres par la Banque mondiale, qui classe le pays parmi les plus réformateurs de son rapport Doing Business 2019, aux côtés du Kenya et du Rwanda. Mais les défis sont encore nombreux. C'est le constat des principales organisations patronales du pays, réunies mercredi 13 novembre à Abidjan. « L'accès au financement pour les entreprises est encore insuffisant, la gouvernance économique et commerciale reste à renforcer, l'assiette fiscale doit être élargie pour que la pression fiscale soit davantage équilibrée », ont énuméré la Confédération des grandes entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI, le patronat), l'Union générale des entreprises industrielles (UGECI) et la Chambre de commerce européenne en Côte d'Ivoire (Eurocham).Lire aussi : Ces pays africains parmi les plus prometteursCapital humain et infrastructuresAutre point à améliorer, selon le patronat ivoirien : une meilleure adéquation entre la formation et l'emploi, et donc le développement du « capital humain » ivoirien. En la matière, l'Afrique a (presque) tout à faire. D'après un rapport du groupe Ringier One Africa Media (ROAM) publié en décembre 2018, en Afrique 90 % des demandeurs d'emploi n'ont pas les compétences...
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