Il fait chaud, très chaud en ce début d'année à Abidjan. Et l'harmattan, ce vent chaud venu de l'Est, en retard cette année, n'est pas le seul responsable. La libération de Laurent Gbagbo, l'ex-président et leader du Front patriotique ivoirien (FPI), même si son retour au pays reste incertain, vient rebattre les cartes d'un jeu politique déjà complexe. Alors qu'Henri Konan Bédié (HKB) qui fut président, de 1993 à 1999, a claqué la porte du parti unifié et de « son allié » Alassane Ouattara, Guillaume Soro, qui a quitté la présidence de l'Assemblée nationale, maintient le suspense sur ses intentions dans la perspective de 2020. Cette année-là, l'élection présidentielle, qui confirmera ou non que la Côte d'Ivoire a définitivement tourné la page de la crise et que le cap fixé pour l'émergence du pays est toujours d'actualité.Lire aussiCôte d'Ivoire : ce défi permanent de la croissance inclusiveUn climat politique tenduÀ un an de l'échéance, le tableau recèle quelques points d'inquiétude. Le climat politique ambiant confirme que l'éternelle question de la réconciliation nationale, le premier défi du président ADO qui devait confirmer la sortie de crise, continue de planer au-dessus du pays. En dépit de l'embellie macro-économique, avec une forte croissance, de l'ordre de 7 %, l'effervescence économique et la ruée des investisseurs, les grands chantiers sont toujours en vue : le troisième pont et bientôt le 4e, l'autoroute...
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