La courbe de Keeling, qui mesure la présence de CO2 dans l’air depuis 1958 et qui fait référence en matière d’étude du changement climatique, semble menacée par les coupes budgétaires de l’administration Trump, comme l’explique Ralph Keeling, professeur de géochimie à l'Institut d'océanographie Scripps de San Diego : “Il s'agit de données très solides, mais le programme qui les produit est fragile, et nous sommes donc aujourd'hui vulnérables, dans un contexte d'incertitude quant au financement et aux priorités, pour maintenir ce type de mesures”.
Une vigie du climat menacée par les coupes de Trump dans la science
