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L’assurance dépendance: il faut y penser suffisamment tôt
Dernière mise à jour le : 09/04/2020

belushi/Shutterstock / belushi

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Une perte d’autonomie, totale ou partielle, peut avoir de lourdes conséquences financières. Non seulement pour la personne atteinte mais aussi pour ses proches. En souscrivant une assurance dépendance, vous pouvez obtenir la garantie d’un capital ou d’une rente en cas de perte définitive d’autonomie.

Le principe de l’assurance dépendance

L’assurance dépendance permet de faire face aux conséquences financières de la perte d’autonomie. En échange d’une cotisation régulière, l’assuré est couvert s’il devient dépendant , c’est-à-dire s’il ne parvient plus à réaliser, sans l’aide d’un tiers, les actes ou activités de la vie quotidienne (se nourrir, se laver, s’habiller…). Il perçoit alors un capital ou une rente mensuelle jusqu’à la fin de ses jours

Une assurance dépendance peut être utile si vos revenus ou votre patrimoine sont insuffisants pour faire face aux frais d’hébergement dans un établissement spécialisé ou mettre en place une aide à domicile. Une telle situation est courante puisque le tarif médian d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) est d’environ 2.000 € par mois.

A noter

La prestation versée par l’assureur peut se cumuler avec l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) dont le montant moyen ressort à environ 500 € par mois.

Souscrire une assurance dépendance avant 65 ans

Lors de la souscription d’une assurance dépendance, vous devez définir le montant de la rente ou du capital que vous percevrez en cas de perte d’autonomie. Certains contrats peuvent couvrir un état de dépendance partielle. Dans ce cas, le montant perçu est proportionnel au degré de dépendance.

Le montant de la cotisation dépend du niveau de rente choisi, du degré de couverture et de votre âge. Ainsi, plus vous souscrivez tard, plus le risque de dépendance est élevé et plus la prime d’assurance est importante. En général, il est recommandé de souscrire entre 60 et 65 ans (notamment pour échapper aux examens médicaux), même si certains contrats le permettent dès 35 ans. Après 75 ans, cela devient impossible.

L’indemnisation peut être retardée, voire refusée

Lorsque l’état de dépendance de l’assuré est reconnu, il perçoit son capital ou sa rente. Il peut les utiliser librement pour financer une aide à domicile, un aménagement de son logement ou un hébergement en établissement spécialisé.

Toutefois, la plupart des contrats prévoient un délai de carence à partir de la date de souscription. Ainsi, pendant une certaine période (allant de un à trois ans), l’assuré n’est pas couvert en cas de dépendance, sauf si celle-ci est d’origine accidentelle. Si la perte d’autonomie survient pendant le délai de carence, les cotisations sont alors remboursées.

De même, un délai de franchise peut être prévu dans le contrat. Dans ce cas, l’indemnisation ne débute pas à la date de reconnaissance de la dépendance mais après plusieurs mois (en général trois).

A savoir

Si vous cessez de verser vos cotisations après un certain nombre d’années, vous pouvez tout de même bénéficier du maintien partiel des garanties de votre contrat, si ce dernier le prévoit.

Comment savoir si une assurance dépendance a été souscrite?

Un assuré n’est pas toujours en état de demander l’activation des garanties offertes par son assurance dépendance. Et ses proches ne sont parfois pas au courant de l’existence d’une telle assurance. Dès lors, il est possible pour un enfant ou un établissement de soins d’effectuer une recherche auprès de l’association AGIRA (Recherche des contrats dépendance, TSA 30180, 75441 Paris Cedex 09).

Les personnes disposant d’un patrimoine ou de revenus limités peuvent avoir intérêt à souscrire une assurance dépendance avant 65 ans. Toutefois, il est nécessaire de porter une attention particulière aux clauses d’indemnisation.