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Taxe sur les superprofits des grands groupes : "Si les efforts des entreprises ne sont pas assez soutenus, on ne s'interdira pas cette discussion en matière fiscale", annonce Aurore Bergé
information fournie par Boursorama avec Media Services 05/08/2022 à 11:13

La présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale précise préférer une baisse des immédiate des prix sur les produits vendus par les grands groupe, comme le fait TotalEnergies avec une remise de 20 centimes sur les carburants.

Aurore Bergé à l'Assemblée nationale, à Paris le 11 juillet 2022. ( AFP / Alain JOCARD )

Aurore Bergé à l'Assemblée nationale, à Paris le 11 juillet 2022. ( AFP / Alain JOCARD )

Invitée sur Europe 1 , vendredi 5 août, Aurore Bergé est revenue sur le débat autour de la taxe sur les "superprofits " ou "bénéfices exceptionnels" des grands groupes qui a agité le Parlement. "C'est un vrai débat qu'on a eu et un qu'on aura sans doute, à l'avenir. Les entreprises doivent payer leurs impôts en France, on est très à l'aise à l'idée de les faire contribuer ", a expliqué la cheffe de file des députés de Renaissances (ex-LREM).

"Notre enjeu est que là où il y a des profits supérieurs à ce qu'ils ont été, il y ait de la redistribution et qu'est-ce qu'il valait mieux ? Une taxe, ou tout de suite une baisse des prix ? ", a-t-elle interrogé. Sur l'essence, Aurore Bergé a affirmé préférer une baisse immédiate des prix . "Je préfère 30 centimes de baisse grâce à l’État et 20 centimes de baisse en plus avec le concours de Total", a-t-elle précisé.

Des amendements tous rejetés

La députée des Yvelines a néanmoins rappelé qu"' une réflexion en matière fiscale pourrait toujours être ouverte" si les efforts de ces entreprises "ne sont pas assez soutenus" et que "si ces entreprises ne contribuent pas assez, ne redistribuent pas assez, aussi vis-à-vis de leur salarié en France".

Les amendements au projet de budget rectificatif pour 2022 pour tenter de mettre en place une telle taxation, déjà appliquée en Grande-Bretagne ou en Italie , ont tous été rejetés. Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait d'emblée redit son opposition au "réflexe pavlovien de la taxe", soutenant que les grandes entreprises "doivent participer à l'effort collectif, en rendant l'argent directement aux Français plutôt qu'au Trésor public".

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6 commentaires

  • 05 août 12:17

    Et un certain 21 janvier, couic !


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