Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Inflation : "les entreprises ont déjà joué le jeu", affirme le président du Medef
information fournie par Boursorama avec Media Services 01/06/2022 à 12:23

Selon Geoffroy Roux de Bézieux, près de trois quarts des entreprises ont déjà augmenté les salaires de leur employés pour lutter contre l'inflation.

Le président du Medef Geoffroy Roux de Bezieux à l'Elysee à Paris le 7 mai 2022. ( AFP / Ludovic MARIN )

Le président du Medef Geoffroy Roux de Bezieux à l'Elysee à Paris le 7 mai 2022. ( AFP / Ludovic MARIN )

Invité sur franceinfo , mercredi 1er juin, Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, se dit convaincu que "les salaires vont être revus" à la hausse, parce que "les entreprises n'ont pas le choix", "tout simplement parce qu'on n'arrive pas à embaucher". Il a pointé du doigt les raisons démographiques de cette difficulté : "Les classes d'âge qui arrivent sur le marché du travail sont moins nombreuses, on a devant nous un problème structurel d'offres et de demandes."

Graphique sur les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, France entière hors Mayotte  ( AFP /  )

Graphique sur les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, France entière hors Mayotte ( AFP / )

Cependant il a souligné que les "entreprises ont déjà joué le jeu" pour lutter contre l'inflation. "Je n'ai pas un bouton rouge ou un bouton vert pour dire : j'appuie sur les salaires." Selon lui, près de trois quarts d'entre elles ont déjà augmenté les salaires. " Il y a des entreprises qui vont distribuer des primes supplémentaires , d'autres qui vont refaire des négociations d'ici la fin de l'année sans attendre janvier 2023 pour négocier mais, comme dit Bruno Le Maire, c'est celles qui le peuvent", a-t-il précisé.

Les sanctions contre la Russie sont "un mal nécessaire"

Le président du Medef est également revenu sur les sanctions économiques infligées à la Russie en lien avec la guerre en Ukraine, qui vont "faire mal" aux entreprises françaises et européennes, selon lui. Il a affirmé que "la politique doit prendre le pas sur l'économie" dans les circonstances actuelles.

Graphique montrant les principales sanctions économiques prises par les puissances occidentales contre la Russie au 31 mai ( AFP /  )

Graphique montrant les principales sanctions économiques prises par les puissances occidentales contre la Russie au 31 mai ( AFP / )

"Il faut accepter un certain ralentissement économique pour montrer collectivement à la Russie qu’on n’accepte pas l’agression qui a lieu ", a jugé Geoffroy Roux de Bézieux, au lendemain de la révision à la baisse de la croissance française au premier trimestre 2022 (-0,2% contre une croissance nulle initialement mesurée par l'Insee).

"Quand on se prive de l’énergie russe et indirectement du blé ou du colza ukrainien, c’est un mal nécessaire", a ajouté le patron des patrons, quelques jours après que les 27 Etats membres de l'Union européenne ont décidé d'un embargo progressif sur les importations de pétrole russe.

Valeurs associées

205,3500 USD NASDAQ -3,74%
185,405 USD NYSE +1,40%
BP
350,150 GBX LSE +0,04%
ENI
12,656 EUR MIL -0,35%
20,580 EUR Tradegate +3,70%
238,050 NOK LSE Intl +0,21%
22,2500 USD OTCBB 0,00%
106,170 USD NYSE +0,34%
11,220 EUR Euronext Paris 0,00%
10,270 USD NYSE +0,79%
45,250 USD NYSE +0,44%
558,870 USD NYSE +2,35%
84,6900 USD NASDAQ +3,27%
347,540 USD NYSE +1,50%
92,500 USD NYSE +1,87%
Afficher toutes les valeurs associées Réduire

3 commentaires

  • 01 juin 20:02

    Une entreprise fixe un salaire selon les compétences de ses salariés , et aussi/éventuellement une adaptabilité, cad une certaine forme de multitâches. Déjà que les impôts à la production , avant d'avoir produit le moindre bénéfice nous classent dans le seul pays Européen à taxer autant l'entreprise, grosso modo 5% soit le double. (sources Eurostat) .


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi