Nouvelle séance de hausse pour le CAC 40 qui termine en progression de 0,5% vers les 5380 points, au rythme des publications trimestrielles.
Aux Etats-Unis, les marchés hésitent, le DJ fait du surplace à 17h30 pour un Nasdaq en hausse de 0,37%. A noter la baisse de 7% d’IBM, qui a déçu en annonçant des marges inférieures aux attentes au premier trimestre et une estimation de bénéfice annuel sous les attentes du marché.
Sur la Bourse française, c’est encore une séance de hausse pour Eramet qui a pris la tête du SBF 120, toujours soutenu par la bonne tenue des cours du nickel, le titre prend 26% sur les cinq dernières séances, il est suivi par Imerys et Vallourec.
Danone n’a pas bu la tasse après ses trimestriels bien au contraire, le groupe agroalimentaire a gagné 1,5% après avoir dévoilé un chiffre d’affaires en croissance interne de 4,9%, à 6,09 milliards d’euros. Il a par ailleurs confirmé son objectif d’une croissance à deux chiffres du bénéfice net cette année à taux de change constant.
La décharge électrique du jour sur les marchés est signée Direct Energie, le titre a grimpé de plus de 30% alors que Total a lancé une offre sur le petit fournisseur d’électricité afin d’étoffer sa propre offre de distribution se posant de plus en plus en concurrent crédible d’EDF et d’Engie. Le groupe pétrolier va dans un premier temps acquérir 74,33% du capital de Direct Energie à 42 euros par action, avant de lancer une offre sur le solde, au même prix. Au total, l'opération représenterait un investissement de quelque 1,9 milliard pour le groupe pétrolier.
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Michelin sera à l’inverse resté sur le bord de la route des hausses aujourd’hui (-2,7%). Il n’a pourtant rien à se reprocher mais ce dégonflement est lié à l’avertissement sur résultats de son concurrent allemand Continental qui a abaissé sa prévision de marge annuelle. Pour ne rien arranger, le français a dévoilé hier des chiffres mitigés sur le marché du pneu en Europe en mars. Il publiera son chiffre d'affaires trimestriel le 23 avril.
Mal orienté aussi Faurecia, STMicro ou encore Bic ainsi que L’Oréal, malgré l’annonce de rachats d'actions au cours du deuxième trimestre pour un montant maximum de 500 millions d'euros.
LG (redaction@boursorama.fr)