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Débat télévisé : Emmanuel Macron y "pense", Marine Le Pen d'accord, mais "en septembre"
information fournie par Boursorama avec Media Services 13/05/2024 à 16:32

La majorité espère mettre la pression à Marine Le Pen. Mais cette dernière assure faire confiance en sa "tête de liste" Jordan Bardella, qui affrontera Gabriel Attal le 23 mai.

Marine Le Pen et Emmanuel Macron à Paris, le 21 juin 2022. ( POOL / LUDOVIC MARIN )

Marine Le Pen et Emmanuel Macron à Paris, le 21 juin 2022. ( POOL / LUDOVIC MARIN )

Un débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, pour relancer la campagne de la majorité pour les Européennes ? Si le président aurait reconnu y penser", Marine Le Pen s'est dite disponible... en septembre, plusieurs mois après le scrutin.

En net retard face au RN dans les sondages, le camp présidentiel a fait circuler l'hypothèse de proposer un débat entre le chef de l'Etat et la leader du premier parti d'opposition à l'Assemblée nationale.

"J'y pense" , aurait déclaré Emmanuel Macron, selon La Tribune Dimanche , lors d'un dîner à l'Elysée le 30 avril après la remise de la Légion d'honneur à l'ancien sénateur LR Pierre Charon. Selon un proche du président de la République, cette idée tourne depuis un certain temps dans son entourage qui se rappelle de l'intérêt suscité en 1992, lors de la campagne référendaire sur le traité de Maastricht, par le débat entre François Mitterrand et Philippe Séguin, principale voix du "non" à l'adoption de la monnaie unique.

Un des bénéfices pour les macronistes d'un tel exercice aurait été de tenter de mettre la pression sur Marine Le Pen , qui n'avait pas réussi à convaincre lors des débats de 2017 et de 2022 face au candidat Macron. Mais celle-ci a rapidement mis fin au suspense en se disant d'accord pour débattre avec Emmanuel Macron mais... "en septembre".

"Il serait très utile que je puisse débattre avec le président (Macron) en septembre sur ce qu'il compte faire des trois longues années qui lui restent " à la tête de l'État, a-t-elle déclaré dimanche à l' AFP . La triple, et probable quadruple, candidate à l'Elysée trouve en effet "contradictoire de proposer un débat de présidentielle alors que (le camp macroniste) nous reproche en permanence de nationaliser le débat".

Autre argument : "J'ai confiance dans ma tête de liste" Jordan Bardella qui va déjà débattre avec Gabriel Attal le 23 mai, jugeant la réflexion du camp présidentiel sur le sujet "humiliante" pour le Premier ministre.

"Une ficelle un peu grosse"

Le vice-président du RN, Sébastien Chenu, a dénoncé lundi sur BFMTV une "ficelle un peu grosse". "Emmanuel Macron a fait un flop avec son discours (de la Sorbonne) et cherche à faire diversion avec ce débat pour détourner l'attention sur la nullité de leur candidate" , Valérie Hayer, a-t-il assuré.

À l'inverse, pour le camp macroniste, Marine Le Pen, qui a déjà refusé de débattre avec Gabriel Attal, "se dégonfle" . "Cela dit tout de son absence de compétence sur les enjeux européens", a souligné Valérie Hayer sur RTL . L'implication d'Emmanuel Macron risque cependant d'alimenter le procès en "invisibilité" de la tête de liste de la majorité lancé par son concurrent, la tête de liste des socialistes Raphaël Glucksmann.

"Il y a des tracts qui circulent dans toute la France avec ma tête, le programme est avec ma tête, j'ai fait plusieurs meetings, donc je suis bien là, qu'il (Raphaël Glucksmann) ne s'inquiète pas", a répondu, agacée, Valérie Hayer.

Les socialistes, qui talonnent la liste macroniste dans les sondages, contestent également la tentative de la majorité de résumer l'élection à un duel entre elle, représentante du camp pro-européen, contre l'extrême droite. "Rien ne justifie que le débat européen se limite artificiellement à deux partis de droite et d'extrême droite (...) C'est une imposture démocratique ", a dénoncé sur X le Premier secrétaire Olivier Faure à propos du débat Attal-Bardella.

De son côté, la tête de liste LFI, Manon Aubry, a fait sur Europe 1-Cnews une proposition à Emmanuel Macron : "Je suis sûr que Jean-Luc Mélenchon ne dira pas non à un débat".

5 commentaires

  • 13 mai 18:44

    MLP ne peut que se lancer dans l'invective et l'à peu près
    Après avoir montré ses limites intellectuelles et son manque total de maîtrise des dossiers lors de ses débats précédents face à Macron, elle ne peut plus se permettre d'être ridiculisée sous peine de perdre l'avantage que le RN a acquis grâce à ses discours vagues et populistes


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