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Bruno Le Maire : "Ouvrier doit redevenir un mot noble"
information fournie par Boursorama avec Media Services 09/06/2023 à 09:41

Le ministre de l'Economie a fait l'éloge des projets de "réindustrialisation" du pays autour de l'économie verte, estimant qu'ils allaient "changer la face" de la France.

Bruno Le Maire, le 14 juin 2018, à Saint-Nazaire ( AFP / LOIC VENANCE )

Bruno Le Maire, le 14 juin 2018, à Saint-Nazaire ( AFP / LOIC VENANCE )

"Ouvrier doit revenir un mot attractif, un mot noble". A l'antenne de RMC/BFMTV , Bruno Le Maire a évoqué les perspectives offertes selon lui par les projets industriels, notamment dans les Hauts-de-France, autour de l'économie des batteries électriques ainsi que des semi-conducteurs. Dans le nord du pays, le projet de "Vallée de la batterie" a compilé les annonces d'implantations d'usines, tandis que dans l'Isère, le gouvernement a annoncé lundi une aide avoisinant les trois milliards d'euros pour une usine de semi-conducteurs à Crolles.

"Nous sommes dans la voie de réindustrialisation verte qui va changer la face du pays. Le pays va s'enrichir en recréant des emplois d'ouvrier et d'ingénieur", a lancé le ministre de l'Economie, qui veut voir en ses projets le renouveau du secteur industriel français. "Le vivier électrique veut dire batteries, mais aussi semi-conducteurs", a t-il commenté, interrogé sur l'électrification de la France.

L'électrique, planche de salut de l'industrie française

L'installation de quatre usines de batteries pour automobiles électriques dans la Vallée de la batterie, dans le nord de la France, dont la première est inaugurée fin mai, devrait entraîner la création de plus de 20.000 emplois d'ici 2030, selon les professionnels du secteur. Cela ne compensera pas les dizaines de milliers d'emplois qui auront disparu d'ici-là en France dans l'automobile, secouée par une révolution technologique à marche forcée.

Le gouvernement français s'est fixé comme objectif de produire dans le pays deux millions de véhicules électriques par an d'ici à 2030, souligne Bercy. Le site d'ACC à lui seul devrait à cette date produire de quoi équiper 500.000 véhicules chaque année.

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12 commentaires

  • 09 juin 23:12

    Qu'il aille à l'usine et qu'il laisse la gestion des finances à d'autres... Il a battu tous les records de trou dans les caisses.


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