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Wauquiez craint la "dilution" de la droite dans la macronie avec Retailleau
information fournie par AFP 07/05/2025 à 17:44

Le président du groupe des députés LR à l'Assemblée nationale, Laurent Wauquiez (G) et Bruno Retailleau, alors chef des sénateurs LR au Sénat, le 19 septembre 2024 à Paris ( AFP / Ludovic MARIN )

Le président du groupe des députés LR à l'Assemblée nationale, Laurent Wauquiez (G) et Bruno Retailleau, alors chef des sénateurs LR au Sénat, le 19 septembre 2024 à Paris ( AFP / Ludovic MARIN )

Le président des députés Les Républicains Laurent Wauquiez craint la "dilution" de la droite dans la macronie si Bruno Retailleau cumulait les fonctions de président des Républicains et de ministre, évoquant des "bruits" sur un rapprochement entre son rival et Édouard Philippe.

"Avoir un ministre de l'Intérieur, c'est très utile et Bruno (Retailleau) le fait avec toute l'énergie qu'il essaie de mettre", a affirmé sur CNews-Europe1 le député de Haute-Loire qui affrontera le Vendéen lors d'un congrès les 17 et 18 mai pour la présidence de LR.

"Je dis juste que cumuler (Beauvau) avec la présidence des Républicains, c'est prendre le risque d'une disparition de la voix de la droite et d'une dilution dans la macronie", a-t-il prévenu, dans l'attaque la plus directe contre son rival depuis le début de la campagne.

Ce risque de dilution dans la macronie, M. Wauquiez a assuré le percevoir dans "les bruits consistant à dire qu'il pourrait y avoir un rapprochement" avec Édouard Philippe, l'ancien Premier ministre et candidat Horizons à la présidentielle, estimant que ces rumeurs "ne sont pas démenties avec clarté" par les deux camps.

"Pour moi et avec moi, ce ne sera jamais le cas et je n'en veux pas", a assuré Laurent Wauquiez, qui a réitéré sa volonté d'incarner "la rupture" avec la macronie, tout en admettant son "estime" pour l'eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo.

Interrogé sur une éventuelle alliance électorale avec le patron d'Horizons dans un entretien publié mercredi par Valeurs Actuelles, le ministre de l'Intérieur affirme "ne pas connaître le projet qu’Édouard Philippe souhaite porter".

"Est-ce un vrai projet de droite ? Pour le moment, il me semble qu’il défend plutôt l’idée d’un bloc central qui irait de la gauche démocrate à la droite conservatrice. Sans ligne claire, on est condamnés à l’impuissance", ajoute-t-il.

Un soutien de Bruno Retailleau a toutefois reconnu que la formation de l'ancien Premier ministre était "dans une opération séduction" à l'égard des élus LR, reconnaissant avoir lui-même eu récemment des contacts avec eux.

"L’idéal, ce serait des primaires pour départager tout ça", a ajouté cette source, écartant une entente avec d'autres partis de la macronie comme le MoDem.

5 commentaires

  • 20:53

    Et lui-même se dilue - dans l'immédiat, et en attendant un nouveau retournement de veste - dans l'extrême droite. Car, à la différence de Retailleau, il n'a pour conviction que son propre destin.


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