« Une très bonne publicité pour elles. Bien meilleure qu'une visite en Israël. » C'est l'avis d'Aaron Miller, ancien conseiller au département d'État, proche des démocrates, à l'annonce de l'interdiction faite à Rashida Tlaib et Ilhan Omar d'entrer en territoire israélien pour se rendre en Cisjordanie où elles voulaient montrer les tenants et les aboutissants de l'occupation. Et, effectivement, jamais ces deux membres de la Chambre des représentants n'ont bénéficié d'une telle visibilité politique assortie d'explications sur leur soutien à BDS, le mouvement qui prône le boycott d'Israël.Mais l'histoire ne s'est pas arrêtée là. Vingt-quatre heures plus tard, dans une lettre adressée à Aryeh Dery, le ministre israélien de l'Intérieur, l'élue américaine Rashida Tlaib, née à Detroit, Michigan, de parents palestiniens, a demandé à entrer en Israël, pour raisons humanitaires. En d'autres termes, aller rendre visite à sa grand-mère de 91 ans, qui habite un village de Cisjordanie. « Oui ! » a répondu le ministre. Mais quelques heures plus tard, l'intéressée annonçait qu'elle annulait sa visite en invoquant « les conditions humiliantes qui lui étaient imposées ».« Israël ferait preuve de faiblesse... »Pour mieux comprendre l'ampleur prise ces derniers jours par cette affaire, un retour en arrière s'impose : il y a un mois, l'ambassadeur d'Israël aux États-Unis, Ron Dermer, annonçait que Tlaib et Omar seraient...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer