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Un groupuscule d'extrême droite renvoyé devant la justice pour une action anti-migrants
information fournie par Reuters 03/06/2019 à 15:24

UN GROUPUSCULE D'EXTRÊME DROITE RENVOYÉ DEVANT LA JUSTICE POUR UNE ACTION ANTI-MIGRANTS

UN GROUPUSCULE D'EXTRÊME DROITE RENVOYÉ DEVANT LA JUSTICE POUR UNE ACTION ANTI-MIGRANTS

MARSEILLE (Reuters) - Le mouvement d'extrême droite "Génération identitaire" et trois de ses membres seront jugés le 11 juillet pour avoir organisé des patrouilles anti-migrants à la frontière franco-italienne au printemps 2018, a annoncé lundi le parquet de Gap.

Les poursuites visent l'association en tant que personne morale, son président, son porte-parole et un de ses membres devant le tribunal correctionnel de la ville des Hautes-Alpes pour "activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l'esprit du public une confusion avec l'exercice d'une fonction publique", peut-on lire dans un communiqué.

Les prévenus encourent une peine maximale d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende.

"Le délit d'immixtion dans une fonction publique n'a pas été retenu", souligne le texte.

L'opération, intitulée "Mission Alpes", consistait à procéder à la surveillance de la frontière terrestre franco-italienne, notamment par le déploiement d'une centaine de militants le 21 avril 2018 à proximité du col de l'Échelle, puis à compter du 22 avril, avec une dizaine de militants, à rechercher et appréhender dans le cadre de patrouilles de surveillance des étrangers entrant illégalement en France, et à diligenter des investigations cherchant à démontrer l'implication d'associations d'aide aux migrants dans la commission d'infractions pénales, indique le communiqué.

Le tribunal de Gap a condamné, fin 2018, sept personnes à des peines de prison pour avoir facilité l'entrée irrégulière en France d'une vingtaine de migrants par le franchissement de la frontière italo-française.

Les accusés ont dit avoir agi en réaction au blocage du col frontalier par "Génération identitaire", une action qui a finalement conduit le parquet de Gap à diligenter des poursuites contre le mouvement d'extrême droite.

(Jean-François Rosnoblet, édité par Yves Clarisse)

9 commentaires

  • 03 juin 17:45

    Autant rêver lol.


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