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Smic, hausse des salaires : quelles demandes et quelles propositions en vue de la présidentielle?
information fournie par Boursorama avec Media Services 17/03/2022 à 14:12

La hausse des salaires, nerf de la guerre du pouvoir d'achat, est au cœur des revendications des syndicats depuis plusieurs mois. Que demandent-ils ? Que proposent les candidats à l'Elysée ?

Le gouvernement a refusé tout "coup de pouce" au Smic en dehors des augmentations automatiques prévues par la loi (illutration) ( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

Le gouvernement a refusé tout "coup de pouce" au Smic en dehors des augmentations automatiques prévues par la loi (illutration) ( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

LES DEMANDES DES PRINCIPAUX SYNDICATS

- La CFDT ne fait pas de la hausse du Smic l'alpha et l'oméga de la hausse des salaires. En revanche elle réclame que les branches dont les minima sont rattrapés par la hausse du Smic soient contraintes d'ouvrir des négociations dans un délai de trois mois pour pouvoir continuer à bénéficier des exonérations de cotisations sociales pour les salaires inférieurs à 1,6 Smic.

- La CGT demande que le Smic soit porté à 2.000 euros brut, contre 1.603 euros à la suite des deux hausses automatiques de janvier et octobre. Et elle propose que chaque hausse du Smic donne lieu à une revalorisation automatique des minima de branche, afin d'éviter un "écrasement" des salaires du bas de la grille.

- FO revendique que le Smic soit porté à 80% du salaire médian, soit un peu plus de 2.000 euros brut. La confédération demande par ailleurs que soient levés les dispositifs qui "entravent" la négociation, telles les exonérations de cotisation sur les bas salaires, qui créent des "trappes à bas salaires".

- La CFE-CGC, qui syndique les cadres, dénonce elle aussi un tassement des grilles salariales. Elle demande une revalorisation des grilles d'un montant équivalent à l'inflation chaque année, de manière à maintenir la hiérarchie des salaires.

- S'étonnant que des dividendes puissent être versés dans les entreprises en oubliant les salariés, la CFTC réclame que toute distribution de dividendes aux actionnaires s'accompagne automatiquement d'une revalorisation salariale. Elle propose aussi qu'il n'y ait pas d'accords d'épargne salariale sans "politique volontariste d'accroissement des salaires sur toute la grille salariale".

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LES PROPOSITIONS DES PRINCIPAUX CANDIDATS

- Le président-candidat Emmanuel Macron devait dévoiler dévoiler jeudi 17 mars son programme. Durant son mandat, le gouvernement a refusé avec constance tout "coup de pouce" au Smic, se contentant des hausses automatiques prévues par la loi. Pour booster le pouvoir d'achat des salariés, il a privilégié la mise en place de primes exonérées d'impôt et de cotisations sociales. Et les branches ont été invitées à relever leurs minima lorsque ceux-ci étaient inférieurs au Smic.

- Marine Le Pen (RN) ne souhaite pas augmenter le Smic ni prendre "aucune mesure qui soit une contrainte pour les entreprises qui ne pourraient pas y faire face". En revanche elle souhaite, si elle est élue, exonérer de cotisations patronales les entreprises qui augmenteront de 10% les salaires de ceux qui gagnent jusqu'à trois Smic.

- Pas d'augmentation du Smic non plus pour le candidate d'extrême droite Eric Zemmour, dont la principale proposition dans le domaine consiste à baisser la CSG pour une partie des salariés jusqu'à 2.000 euros, afin de rendre un 13e mois aux Français (100 euros de plus par mois).

- Pour "libérer le pouvoir d'achat", la candidate LR Valérie Pécresse promet une hausse de 10% en 5 ans des salaires inférieurs à 2.800 euros net, et la possibilité de convertir les jours de RTT en salaire. Elle a proposé mercredi devant la CPME une conférence annuelle sur les salaires, dont la première aurait lieu en juin. D'ici 2023, la hausse pourrait être de 5%, a-t-elle précisé.

- Seul candidat de gauche à passer la barre des 10% dans les sondages, Jean-Luc Mélenchon (LFI) promet s'il est élu de porter le Smic à 1.400 euros net, et de convoquer des négociations salariales dans toutes les branches.

2 commentaires

  • 17 mars 15:09

    "au vu"


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