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Présidentielle : "Je t'avais crue quand tu regrettais le nombre de candidatures", écrit Jean-Luc Mélenchon à Christiane Taubira
information fournie par Boursorama avec Media Services 01/02/2022 à 10:18

Sortie victorieuse de la primaire populaire, l'ancienne garde des Sceaux a contacté ses principaux concurrents de gauche. Mais ses appels au rassemblement n'ont pas reçu les réponses escomptées.

Le candidat insoumis à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon, lors d'un meeting à Bordeaux, le 24 janvier 2022. ( AFP / PHILIPPE LOPEZ )

Le candidat insoumis à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon, lors d'un meeting à Bordeaux, le 24 janvier 2022. ( AFP / PHILIPPE LOPEZ )

Après sa victoire à la primaire populaire dimanche 30 janvier, Christiane Taubira a appelé, ainsi qu'elle l'avait promis, tous ses principaux concurrents de gauche dans la course à l'Élysée pour les inviter au rassemblement. "Elle les a tous appelés" et "leur a indiqué que le vote à la primaire populaire indiquait une aspiration puissante à l'union" et qu'on ne pouvait pas s'asseoir sur le vote de 400.000 personnes", a indiqué son entourage lundi.

Mais tous ses concurrents ont décliné l'offre, à commencer par le candidat insoumis à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon.

"Tu rajoutes dorénavant" ta candidature, regrette Jean-Luc Mélenchon

Ce dernier a préféré répondre à l'ancienne ministre par SMS. "Bonjour Christiane. J'ai bien reçu ta demande de rencontre téléphonique J'ai un souvenir attristé de nos contacts précédents. Je t'avais crue quand tu regrettais le nombre de candidatures. Tu y rajoutes dorénavant la tienne. Mais je n'en veux qu'à ma confiance", écrit-il.

Il ajoute qu'il met "un préalable à une nouvelle occasion de bavarder : l'arrêt immédiat des appels à bloquer les parrainages". "C'est un mépris inacceptable. Il frappe les dizaines de femmes et d'hommes qui se dépensent sans compter pour les recueillir. Il vise à empêcher de force ma candidature. Cette violence venant après mon inscription de force dans votre opération est à mes yeux contradictoire avec une volonté sincère de dialogue", insiste-t-il, faisant référence aux déclarations d'un des organisateurs de la primaire populaire, qui avait dans une vidéo revendiquer de faire pression sur les candidats de gauche pour les obliger à participer à la primaire, en bloquant leur parrainage ou en les empêchant d'avoir un prêt bancaire.

Anne Hidalgo déplore "une candidature de plus"

Du côté de la candidate socialiste Anne Hidalgo, son entourage indique qu'elle a également échangé par SMS avec Christiane Taubira. La maire de Paris a indiqué à l'ancienne ministre que sa candidature était "une candidature de plus".

Dans le camp du candidat communiste Fabien Roussel, qui a confirmé qu'il ne rallierait pas Christiane Taubira, on indique que "chacun a pris acte de la décision de l'autre. Il l'a remerciée pour son appel, elle l'a remercié pour sa franchise".

Enfin, du côté de l'écologiste Yannick Jadot, qui était en déplacement lundi en Corse, on précise simplement que "c'est la campagne de (Christiane) Taubira ça, ce n'est pas la nôtre".

11 commentaires

  • 01 février 12:43

    Même en 1981 le mariage de la gauche c'était le mariage de la carpe et du lapin , vous imaginiez le résultat ?


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