Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Présidentielle 2022 : sur la réforme des retraites, Bruno Le Maire préfère "un compromis" à un referendum
information fournie par Boursorama avec Media Services 12/04/2022 à 12:06

"Une réforme des retraites, ça ne peut pas être à prendre ou à laisser", a-t-il estimé. Pour le ministre de l'économie, la réforme est "indispensable pour sauver notre régime à répartition".

Le ministre français de l'Économie  et des Finances, le 31 mars 2022 à Berlin. ( POOL / Tobias SCHWARZ )

Le ministre français de l'Économie et des Finances, le 31 mars 2022 à Berlin. ( POOL / Tobias SCHWARZ )

Emmanuel Macron a fait "preuve d'ouverture" selon Bruno Le Maire. Le ministre de l'Economie a déclaré, mardi 12 avril, préférer un compromis ou un accord sur la réforme des retraites à un referendum sur ce sujet, évoqué comme une possibilité par Emmanuel Macron. "Une réforme des retraites, ça ne peut pas être à prendre ou à laisser", a-t-il ajouté.

Le président sortant et candidat à sa réélection le 24 avril s'est dit ouvert, lundi, au report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans au lieu de 65 , "s'il y a trop de tensions". Interrogé sur cette réforme sur Cnews , Bruno Le Maire a dit avoir "l'espoir qu' un compromis puisse être trouvé , qu’un accord puisse être trouvé entre tous les Français et leurs représentants, les partenaires sociaux, sur une réforme des retraites qui soit juste et solide".

Une consultation populaire " pas exclue"

Face à la possibilité de passer par un referendum, il a estimé qu'il "vaut mieux trouver des compromis. Après s'il n’y a pas d’autres solutions, le président de la République ne l’a pas exclu donc ce n’est pas exclu", a-t-il ajouté à propos d'une consultation populaire. " Nous sommes totalement déterminés à faire cette réforme des retraites pour sauver le régime de retraites par répartition qui aujourd’hui est déficitaire", a martelé le ministre de l'Economie.

Dans le cas contraire il y aurait "soit une baisse des pensions, soit une augmentation des cotisations donc des impôts . Et nous, nous excluons totalement ces deux options qui sont les options cachées de Marine Le Pen", selon lui."Nous savons qu’il est compliqué de convaincre les Français", a concédé Bruno Le Maire qui se dit "profondément attaché au système de retraites par répartition, pas seulement pour des questions financières, mais parce que c’est ce qui fait l’unité de la nation française".

"Emmanuel Macron a commencé à faire un pas en arrière. Je peux vous dire qu’une fois qu'il a dit ça, la retraite à 65 ans, elle ne sera pas à 65 ans, c'est quasiment sûr aujourd’hui. Il faut rester droit dans ses bottes ", a critiqué pour sa part le président de la Confédération des PME François Asselin, interrogé sur BFM Business .

32 commentaires

  • 12 avril 14:45

    à tranferer nos usines dans les pays de l est pour profiter des bas salaires , à utiliser des travailleurs détachés qui ne cottisent pas en France ( chauffeurs routiers font 6- 9 semaines Fr 3 semaines au pays ) forcement ca fait de l argent qui ne rentre pas ... on se demande meme si des francais vont pouvoir travailler sur les 6 EPR ... voudront jamais bosser 50 H payés 35 ...


Signaler le commentaire

Fermer