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Présidentielle 2022 : la CPME ne donne pas de consigne de vote, mais met en garde contre l'"aventure Le Pen"
information fournie par Boursorama avec Media Services 12/04/2022 à 11:02

En matière de retraites, François Asselin semble pencher davantage pour le projet d’Emmanuel Macron.

Le chef du syndicat de la Confédération française des petites et moyennes entreprises (CPME) François Asselin arrive pour une réunion avec les syndicats et le président français, à l'Elysée à Paris le 6 juillet 2021. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le chef du syndicat de la Confédération française des petites et moyennes entreprises (CPME) François Asselin arrive pour une réunion avec les syndicats et le président français, à l'Elysée à Paris le 6 juillet 2021. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) ne donnera pas de consigne de vote au second tour de l'élection présidentielle, mais son patron François Asselin a mis en garde mardi contre "l'aventure" que représenterait une victoire de Marine Le Pen . "Nous n'allons pas appeler à voter pour tel ou tel candidat", a affirmé le président de la CPME sur BFM Business , deux jours après la qualification d'Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour le second tour.

"Les entrepreneurs s'interrogent comme tous les Français, ils aiment bien un pays qui tourne, qui soit en marche", a-t-il poursuivi. " Nous sommes des pragmatiques , à chacun de se faire son opinion" entre deux candidats chez qui "il n'y a pas de mesures anti-entreprises mais plutôt un regard bienveillant sur les entreprises et en particulier pour les TPE/PME", a déclaré François Asselin.

Pour le projet de retraite de Macron

Toutefois, "Marine Le Pen, évidemment, c'est un peu l'aventure", a-t-il lâché en fin d'interview, reprenant les termes d'une interview accordée la veille aux Echos , dans laquelle il appelait la candidate d'extrême droite à "crédibiliser son programme" . En matière de retraites, François Asselin a également semblé pencher mardi davantage vers le projet d'Emmanuel Macron. "Lorsqu'on dit qu'il y aura la retraite à 60 ou 62 ans, on ne voit pas comment la financer. C'est un choix politique qui va coûter énormément de milliards", a-t-il estimé.

Dans son programme électoral, Marine Le Pen s'engage à ce que "toutes les personnes qui auront commencé à travailler avant vingt ans (puissent) partir à la retraite à partir de 60 ans s'ils ont 40 annuités de cotisation" . De son côté, Emmanuel Macron promet de relever progressivement l'âge de la retraite jusqu'à 65 ans, mais s'est dit lundi prêt à "bouger", les 65 ans n'étant pas "un dogme". Un assouplissement regretté mardi matin par François Asselin. "Emmanuel Macron a commencé à faire un pas en arrière. Il faut rester droit dans ses bottes", a-t-il jugé sur BFM Business.

Le patron de la CPME a toutefois reconnu au président sortant "une visibilité, une stabilité fiscale" pendant le quinquennat qui s'achève."Ce que nous attendons pour les entreprises, c'est la même visibilité, la même stabilité", a-t-il conclu.

3 commentaires

  • 12 avril 13:37

    Ce qui revient à donner une consigne de vote sans l'assumer. C'est pathétique.


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