Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Poutine et le pétrole, une dangereuse addiction
information fournie par Le Point 26/03/2020 à 11:05

Une semaine de congé. Voilà ce que décrète Vladimir Poutine pour combattre l'épidémie de coronavirus. Une mesure dérisoire alors que 3 milliards d'humains s'apprêtent à vivre en confinement. Comme si le président russe espérait encore échapper à la récession mondiale.

En effet, le pays ne doit pas seulement gérer une crise sanitaire, il subit un autre choc tout aussi violent : une baisse historique des prix du pétrole. Un plongeon qui pourrait même amener le prix du baril en deçà de 10 dollars, selon certains experts, contre environ 25 dollars aujourd'hui, plancher jamais atteint depuis 2003.

Lire aussi « L'Arabie saoudite peut longtemps supporter la crise du prix du pétrole »

Or, la Russie a une faiblesse : les exportations de ses hydrocarbures financent un tiers de son PIB. Une dépendance que Poutine n'est jamais parvenue à briser en 20 ans de pouvoir, en dépit de ses engagements.

Cette fois pourtant, la fonte durable des recettes pétrolières pourrait gâcher la fin de son mandat. Voire compromettre une nouvelle candidature en 2024. Car le chef du Kremlin ne cesse de promettre un futur radieux à ses concitoyens. Son graal ? Un gigantesque plan keynésien de 400 milliards de dollars. Un programme de dépenses publiques digne des temps soviétiques et capable, à ses yeux, de relancer la consommation et les investissements privés. Tout y passe : les routes, les hôpitaux, les aéroports. Une

...

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer