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Pour Geoffroy Roux de Bézieux, la "côte d'alerte" des finances publiques n'est pas atteinte mais "dépassée"
information fournie par Boursorama avec Media Services 28/06/2022 à 12:58

Le patron des patrons a surenchéri quant à l'avertissement lancé lundi par Bruno Le Maire sur l'état des comptes de l'Etat.

Geoffroy Roux de Bézieux, le 24 janvier 2022, à Paris  ( AFP / ERIC PIERMONT )

Geoffroy Roux de Bézieux, le 24 janvier 2022, à Paris ( AFP / ERIC PIERMONT )

Dans le sillage du ministre de l'Economie, qui a défendu le virage rigoriste de l'Etat en matière de dépense publique, Geoffroy Roux de Bézieux a estimé que la "côte d'alerte" évoquée par le ministre n'était non pas atteinte mais bien franchie.

"Je pense qu'elle est même dépassée", a lâché le président du Medef, dans un entretien à RMC/BFMTV , mardi 28 juin. "On va passer les 3.000 milliards de dette", met-il en garde, même si "ça parait un peu abstrait". "Tout ça n'était pas très grave quand on avait des taux d'intérêt négatifs", ajoute t-il estimant que le changement de cap de la BCE, qui renonce aux taux négatifs, est un virage "plus normal et plus sain" , qui fait toutefois planer la menace de coûts supplémentaires faramineux.

"Les impôts sur les entreprises d'aujourd'hui, c'est les emplois détruits de demain"

"L'impact pour nous, il n'est pas immédiat, on pourrait dire 'tant pis c'est pas très grave, on dépense tous plus d'argent et c'est les autres qui paieront plus tard, mais les autres, c'est nous! Les autres, c'est les entreprises, donc l'emploi. (...) Les impôts sur les entreprises d'aujourd'hui, c'est les emplois détruits de demain.

Indice des prix à la consommation (glissement annuel en %) de mai 2017 à mai 2022 ( AFP /  )

Indice des prix à la consommation (glissement annuel en %) de mai 2017 à mai 2022 ( AFP / )

Lundi, Bruno Le Maire avait estimé que la France a atteint sa "cote d'alerte" sur les finances publiques, au moment où l'exécutif cherche un compromis avec l'opposition pour son projet de loi sur le pouvoir d'achat.

"Tout n'est pas possible, tout simplement parce que nous avons atteint la cote d'alerte sur les finances publiques", a affirmé Bruno Le Maire, ajoutant que "les conditions de financement ont changé" et qu'aujourd'hui la France emprunte "à plus de 2%" pour financer les dépenses publiques, quand elle le faisait encore récemment à taux négatif ou très faibles.

11 commentaires

  • 28 juin 15:09

    Nous nous rapprochons des 43 000€ de dettes par français( nouveaux nés compris). Et il faut y rajouté les dettes hors bilans ( engagement retraite des fonctionnaires, garanties sur prêts d'autrui tel que les PGE, et j'en oublie) et les dettes personnels


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