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Pour Anne Hidalgo, Valérie Pécresse "prend un tournant extrêmement grave pour le débat politique" en évoquant le "grand remplacement"
information fournie par Boursorama avec Media Services 14/02/2022 à 08:47

La candidate socialiste à la présidentielle a estimé que sa rivale de droite avait franchi "un Rubicon de plus" en évoquant cette théorie complotiste relayée par le candidat d'extrême droite Éric Zemmour.

La candidate socialiste à la présidentielle, Anne Hidalgo, le 8 février 2022. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

La candidate socialiste à la présidentielle, Anne Hidalgo, le 8 février 2022. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Dans son premier grand meeting au Zenith à Paris , la candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse a affirmé que la France était "à la croisée des chemins". "Dans 10 ans, serons-nous encore la septième puissance du monde ? Serons-nous encore une nation souveraine ou un auxiliaire des États-Unis, un comptoir de la Chine ? Serons-nous une nation unie ou une nation éclatée ? Face à ces questions vitales, pas de fatalité. Ni au grand remplacement, ni au grand déclassement. Je vous appelle au sursaut", a-t-elle lancé.

Selon la candidate socialiste Anne Hidalgo, évoquer "le grand remplacement", théorie complotiste relayée par le candidat d'extrême droite Éric Zemmour, est "grave". "C'est un Rubicon de plus qui est franchi par la droite, qui aurait pu être cette droite républicaine, mais qui prend une référence de l'extrême droite, le signe sans doute pour Valérie Pécresse d'une course éperdue derrière Marine Le Pen et Éric Zemmour", a estimé la candidate depuis Le Lamantin en Martinique où elle poursuit sa campagne.

"Notre pays ne peut pas sombrer dans ces idéologies fascistes, fascisantes"

Selon elle, Valérie Pécresse "prend un tournant extrêmement grave pour le débat politique" qui "n'est absolument pas dans la filiation d'un Jacques Chirac qui a toujours (...) posé la ligne rouge à ne pas franchir". "Notre pays ne peut pas sombrer dans ces idéologies fascistes, fascisantes. Cette théorie du grand remplacement, on sait qu'elle a conduit au massacre en Nouvelle Zélande en 2019" dont l'auteur était un adepte, a-t-elle ajouté. "Je le dis depuis la Martinique, la terre d'Aimé Césaire qui a porté ce message de tolérance et de reconnaissance de l'identité de l'autre, non pas pour en avoir peur mais pour en faire une force collective", a souligné Aanne Hidalgo.

Éric Zemmour prône la lutte contre le "grand remplacement", théorie complotiste selon laquelle les populations européennes sont remplacées par des populations non européennes.

21 commentaires

  • 14 février 13:39

    Ce qui surtout difficile à admettre c'est que 3 partis de droites battent sa gauche. Même en s'associant au verts elle n'est pas sûr d'être au deuxième tour, et encore moins de gagner...


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