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Pétrole : quatrième jour de hausse consécutive des prix, sur fond de crise au Kazakhstan
information fournie par Boursorama avec Media Services 07/01/2022 à 09:23

La crise au Kazakhstan ou en Libye suffisent à "encourager ceux qui jouent la hausse et faire paniquer ceux qui parient à la baisse", selon les experts, qui s'attendent à une poursuite de la hausse.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, le contrat le plus échangé à Londres, a gagné 1,47% à 81,99 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en février, a pris 2,06% et terminé à 79,46 dollars.  ( AFP / ROBYN BECK )

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, le contrat le plus échangé à Londres, a gagné 1,47% à 81,99 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en février, a pris 2,06% et terminé à 79,46 dollars. ( AFP / ROBYN BECK )

La crise sociale au Kazakhstan, membre de l'Opep+, a profité jeudi 6 janvier au marché du pétrole, toujours instable, et a poussé les prix à la hausse pour un 4e jour d'affilée.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, le contrat le plus échangé à Londres, a gagné 1,47% à 81,99 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en février, a pris 2,06% et terminé à 79,46 dollars . En séance, le prix de référence du brut américain avait dépassé 80 dollars pour la première fois depuis un mois et demi (17 novembre).

"Ce bond reflète la crainte du marché vis-à-vis de l'escalade au Kazakhstan et de la détérioration de la situation politique en Libye", a décrypté, dans une note, Louise Dickson, du cabinet Rystad Energy.

Au Kazakhstan, des dizaines de personnes ont été tuées dans des violences entre forces de l'ordre et manifestants qui protestent contre la hausse des prix du gaz à Almaty, la capitale économique. Toutefois, les troubles n'ont pas encore affecté l'exploitation pétrolière de cet important exportateur (1,8 million de barils par jour en 2020 selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA)).

"Avec ce courant haussier, il suffit d'une nouvelle, comme celle sur le Kazakhstan, pour encourager ceux qui jouent la hausse et faire paniquer ceux qui parient à la baisse ", a commenté Stephen Schork analyste et auteur du Schork Report. "C'est comme si les prix élevés suffisaient, à eux seuls, à générer des prix encore plus élevés."

La Libye privée de 500.000 barils par jour

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), les plus importants volumes d'options d'achat (instrument financier qui permet d'acheter à un prix donné) se situent à 80, 85 et 90 dollars pour le WTI, ce qui témoigne de la foi des opérateurs en une poursuite de la hausse.

La crise au Kazakhstan vient faire planner une menace supplémentaire sur un marché déjà préoccupé par l'insuffisance de l'offre.

Avec une partie de ses installations fermées de force et un oléoduc endommagé, la Libye est notamment privée de quelque 500.000 barils par jour , alors que la production des pays parties à l'accord Opep+ n'assurait déjà pas le volume prévu. La neutralisation de quatre champs pétroliers libyens par des hommes affiliés aux gardes installations pétrolières (GIP) devait durer jusqu'à l'élection présidentielle, prévue initialement le 24 décembre, mais celle-ci a été reportée et ne se tiendra pas avant fin janvier, au mieux.

Pour Stephen Schork, le prochain seuil majeur de prix se situe aux records établis à l'automne dernier, soit 86,70 dollars pour le Brent et 85,41 dollars pour le WTI.

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