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"On s'est parfois fait prendre pour des imbéciles", déplore Emmmanuel Macron devant des ex-Whirlpool à Amiens
information fournie par Boursorama avec Media Services 22/11/2021 à 12:19

Les anciens de l'usine Whirlpool ont connu depuis 2017 trois plans de licenciements après les échecs des deux repreneurs.

Emmanuel Macron le 22 novembre 2021 à Amiens. ( POOL / LUDOVIC MARIN )

Emmanuel Macron le 22 novembre 2021 à Amiens. ( POOL / LUDOVIC MARIN )

En 2017 dans l'entre-deux tours, l'usine de Whirlpool d'Amiens était devenu un totem politique , après un duel-surprise sur place entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, tous deux promettant de sauver les emplois. " On s'est parfois fait avoir collectivement" , a reconnu plus de quatre ans plus tard Emmanuel Macron, désormais président de la République, face à des anciens de l'usine, rencontrés dans un café du centre-ville, au début de sa visite sur place.

"Ça montre que malheureusement la bonne volonté ne suffit pas. On s'est parfois fait prendre pour des imbéciles", a déploré lundi 22 novembre le chef de l'État devant neuf anciens de Whirlpool, dont quatre ex-syndicalistes . Une allusion à la succession de faillites des repreneurs de ce site industriel , où il s'est rendu à plusieurs reprises depuis 2017 en assurant à chaque fois que le site pouvait repartir.

L'usine de sèche-linges Whirlpool a fermé définitivement en juin 2018, après trois plan de licenciements après les échecs des deux repreneurs. Le premier repreneur WN avait connu une liquidation un an et demi plus tard et le second, Ageco, avait connu le même sort.

"La dernière année a été tellement difficile, on nous a tellement menti. J'ai du mal à en parler, ça a été terrible", lui a dit une ancienne salariée, reconvertie dans l'immobilier.

Encore 43 personnes sans emploi

Cette rencontre avait été dévoilée lundi matin sur Twitter par François Ruffin, le député La France insoumise de la Somme. " Il a fallu insister très fort" pour cette rencontre , a déclaré l'élu LFI sur France Bleu Picardie . "Il y a une énorme lassitude quand on subit trois plans de licenciements, qu'il y a trois fois des repreneurs et qu'on vous dit trois fois "C'est la bonne" et que vous êtes à nouveau licenciés : vous finissez en miettes après une expérience comme celle-là", a ajouté François Ruffin.

"Je l'avais dit dès le printemps 2017. Il y a des victimes de cette situation économique et sociale, ce sont les anciens salariés. Il y'a d'abord eu un choix de délocalisation de cette entreprise. On l'a contesté, mais on ne peut pas l'empêcher et l'interdire. Le devoir de la Nation c'est ensuite d'accompagner les hommes et les femmes", a par la suite assuré Emmanuel Macron devant la presse.

"Sur les 278 salariés initiaux, seuls restent à date 43 personnes à qui il faut trouver une solution" , a précisé la DRH du groupe. 191 ont bénéficié d'emploi ou de formation (124 CDI, 41 CDD, 20 créations d’entreprise, 6 personnes en formation) et 41 sont parties en retraite ou pré-retraite.

En ce qui concerne "ceux qui ont du mal à rebondir", Emmanuel Macron a assuré qu'il fallait continuer à les aider. "Pour chacun on va continuer des solutions individuelles", a-t-il insisté.

13 commentaires

  • 22 novembre 14:54

    Je vous confirme, la retraite bien méritée dont je suis bénéficiaire m'occupe à plein temps... !! -- il semble que vous ayez des trous de mémoire car je vous l'avais déjà précisé en d'autres occasions, -- Méfiez vous du surmenage en essayant de boucler vos fins de mois et poster sur Macron,


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