En déplacement dans le Lot, le président a défendu sa politique économique.
Emmanuel Macron en déplacement à Martel, dans le Lot, le 3 juin 2021. ( POOL / LIONEL BONAVENTURE )
Au deuxième jour de son déplacement dans le Lot, Emmanuel Macron a défendu sa politique économique et sa décision de ne pas augmenter les impôts. "Il faut produire des richesses pour redistribuer et on l'oublie trop dans notre pays", a estimé le chef de l'Etat au cours d'une discussion avec une trentaine de retraités à Martel.
"A-t-on des marges de manoeuvre pour financer de nouveaux droits ? Non, nous sommes le pays de l'Union européeene qui prélève le plus", a-t-il poursuivi. "Est-ce qu'on peut massivement taper les gros (contribuables), idée qu'on adore chez nous ? On peut le faire, mais les gros s'en vont !", a-t-il affirmé. "On m'a dit 'le Président des riches', je m'en fous", a ajouté Emmanuel Macron.
Interrogé sur la garantie jeunes universelle, le président a déclaré ne pas croire "à l'idée qu'on donne de l'argent sans condition" car "on a des devoirs et des droits".
Le chef de l'Etat a par ailleurs estimé qu'il était "trop tôt" pour indiquer s'il sera ou non candidat à l'élection présidentielle de 2022. "Je vais devoir prendre des décisions, certaines difficiles", au cours de l'été, et peut être que certaines d'entre elles "ne rendront pas possible" une candidature, a ajouté le président, affirmant sa détermination à "faire les choses jusqu'à la fin".
Emmanuel Macron n'a pas dévoilé les mesures qu'il compte prendre à l'issue de ce "tour de France". Ainsi, sur une relance de la réforme des retraites, suspendue depuis mars 2020, "je veux voir ce qu'on est prêt à faire collectivement". Mais, comme la France "est déjà un des pays où on travaille le moins par rapport à ses voisins", "à un moment donné la question" du financement des retraites "sera posée à la nation", a-t-il averti.
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