À l'heure où la planète entière suffoque, où la qualité de l'air n'a jamais été aussi faible, un État insulaire résiste encore et toujours à l'envahisseur industriel, garantissant aux voyageurs en quête de nature et d'authenticité une grande bouffée d'air pur. Mais l'image d'Épinal devenue au fil des années le principal argument marketing de la Nouvelle-Zélande pour faire venir les touristes fait face à une sévère réalité.Pour la première fois depuis 2015, un rapport environnemental majeur, évoqué aujourd'hui par The Guardian, a rendu des conclusions concernant la situation du pays d'Océanie. Il y a de quoi s'alarmer. Selon le rapport Environnement Aotearoa (du nom maori du pays), basé sur les chiffres du ministère de l'Environnement, la Nouvelle-Zélande est l'un des pays au monde ayant le plus souffert de la présence de l'être humain, responsable de l'extinction de 75 espèces animales et végétales. Aujourd'hui, près de 4 000 espèces seraient menacées. Île jadis paradisiaque pour les oiseaux, elle est désormais un danger : 90 % des oiseaux marins et 80 % des oiseaux terrestres sont, selon le rapport, menacés d'extinction. Difficile de savoir précisément l'ampleur de ce qui disparaît : seules 20 % des espèces qui composent la faune et la flore néo-zélandaises ont été répertoriées à ce jour.Lire aussi En Nouvelle-Zélande, Le Seigneur des anneaux fait toujours recette« Des décennies de déni et de...
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