Lorsque des militaires meurent en opération, il existe de nombreux mécanismes de soutien pour aider leurs familles à surmonter ces drames. Mais lorsque les soldats meurent dans d'autres circonstances, à l'entraînement par exemple, les choses sont plus compliquées. Créée en 2012 en complément de la mention « mort pour la France », la mention « mort pour le service de la nation » étend la prise en charge pour les familles des militaires qui ne sont pas décédés au combat en opération, mais lors d'un attentat en France par exemple. Cette mention ne couvre pas officiellement les accidents mortels qui surviennent à l'entraînement, après lesquels les familles sont moins bien prises en charge que dans des situations comparables pour des policiers ou des sapeurs-pompiers.Pourtant, afin d'être prêts à affronter les situations les plus difficiles, les militaires prennent des risques très importants lors des sessions de préparation opérationnelle (qui précèdent les projections en opérations extérieures). Ces exercices sont organisés au plus près des situations réelles, dans des conditions volontairement très dégradées. Les matériels utilisés sont non seulement complexes et dangereux par nature, mais ils sont souvent anciens, parfois plus vieux qu'Emmanuel Macron. Une proposition de loiAinsi, l'adjudant-chef François Woignier est mort le 2 août 2017, durant un exercice dans le camp de Caylus (Tarn-et-Garonne) lorsque son véhicule...
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