L'impact de la grève dans les transports publics a pesé dès le premier jour sur l'activité des hôteliers parisiens, qui évaluent à - 20 %, en « moyenne », » leur baisse de fréquentation. « Les réservations business ont beaucoup souffert, la plupart des congrès, assemblées générales et autres symposiums prévus en décembre ayant été reportés », se désole Franck Delvau, président de l'Union des métiers de l'hôtellerie et de la restauration Paris-Île-de-France. Les disparités sont importantes, certains établissements proches des gares accusant des baisses beaucoup plus dommageables (autour de - 0 % .« Nous souffrons tous », soupire le propriétaire d'un hôtel du boulevard Haussmann, proche de l'Opéra. « Les réservations touristiques pour les fêtes sont au point mort. Nos clients provinciaux, toujours très nombreux en cette période pour admirer les illuminations ou s'offrir un spectacle, attendent de voir comment la situation va évoluer. La clientèle européenne répond également beaucoup moins, au profit d'autres grandes capitales, telles que Rome qui voit ses réservations exploser », complète Franck Delvau. Maigre consolation : « Les touristes venus de très loin, comme les Chinois ou les Américains, ont maintenu leurs réservations, il est vrai, prévues de longue date. » « Pour les TGV, on se débrouille, il y en a », témoigne Jean-Marc, un informaticien lillois qui avait prévu de passer le Nouvel An...
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