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Macron promet d'"aller très vite" sur le plan hôpital
information fournie par Reuters 15/05/2020 à 12:56

MACRON PROMET D'"ALLER TRÈS VITE" SUR LE PLAN HÔPITAL

MACRON PROMET D'"ALLER TRÈS VITE" SUR LE PLAN HÔPITAL

PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron a effectué vendredi une visite surprise à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, où il s'est efforcé de rassurer les personnels soignants et a promis d'accélérer la mise en place d'un plan de revalorisation des carrières du médical et du paramédical.

"Il faut aller très vite. La confiance ne passera que si on va vite", a déclaré le président de la République, accompagné du ministre de la Santé Olivier Véran, lors d'une discussion avec des médecins et des cadres du personnel soignant.

Olivier Véran a pour mandat de s'atteler au dossier des revalorisations dès la semaine prochaine, a promis Emmanuel Macron. "J'ai demandé au ministre un travail express", a dit le chef de l'Etat, qui s'était déjà rendu le 27 février dernier à la Pitié-Salpêtrière, où le premier patient français atteint du COVID-19 est décédé.

Emmanuel Macron avait annoncé le 25 mars dernier à Mulhouse une prime exceptionnelle pour les personnels soignants et tous les fonctionnaires mobilisés face au coronavirus et promis qu'un plan massif d'investissement et de revalorisation des carrières à l'hôpital serait mis en place à l'issue de la crise sanitaire.

Mais les mesures prises jusqu'ici par le gouvernement, dont le versement d'une prime allant de 500 à 1.500 euros pour les soignants, entériné vendredi par un décret publié au Journal officiel, et la remise d'une "médaille de l'engagement" face à l'épidémie, peinent à combler les attentes du personnel hospitalier.

L'hôpital "ne veut pas de médailles, juste des moyens", a réagi jeudi le collectif inter-hôpitaux.

"Il faut un choc salarial", a renchéri vendredi le président de la Commission médicale d'établissement de la Pitié-Salpêtrière, Thomas Similowski, devant le chef de l'Etat.

"On ne peut pas revenir comme avant", a insisté le médecin, préconisant également une "porosité entre les carrières". "Quand on entre à l'hôpital, il faut qu'il y ait des perspectives."

Emmanuel Macron est convenu que les primes ne suffiraient pas: "Le décret sur les primes est sorti mais il faut sortir de la tête des gens que ce sera la seule réponse."

"Il faut reconstruire un pacte de confiance, avec souplesse et innovation", a poursuivi le chef de l'Etat, assurant qu'il ne comptait pas revenir sur les premières réformes de l'hôpital mises en place au début de son mandat.

"On croyait qu'on était vraiment en train de changer les choses, que tout était réglé par les plans en cours (...) On a sans doute fait une erreur dans la stratégie annoncée", a déclaré Emmanuel Macron, ajoutant: "C'est très cruel pour moi."

(Michel Rose, Jean-Stéphane Brosse, édité par Jean-Philippe Lefief)

4 commentaires

  • 16 mai 00:26

    Ils veulent faire du fric, ils n'ont qu'à aller dans le privé. Quelle honte, ils disent être là pour sauver des vies mais ce que j'entends est qu'ils sont là pour faire du fric! Là je n'étends pas "nous voulons sauver des vies" mais "je veux du fric".


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