MACRON NE REGRETTE PAS D'AVOIR QUALIFIÉ DE "GUERRE" LA CRISE SANITAIRE
PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron dit dans une interview que publie mercredi l'hebdomadaire Le Point qu'il ne regrette pas d'avoir utilisé une rhétorique guerrière en martelant son "Nous sommes en guerre" lors de son allocution du 16 mars dernier annonçant le premier confinement de la France face à l'épidémie de coronavirus.
"Rappelez-vous la situation dans laquelle nous nous trouvions: une courbe des entrées dans les services de réanimation exponentielle, la menace de devoir renoncer à soigner certains patients. Et, parallèlement, la vie qui continuait, comme si rien ne se passait", dit le président français en évoquant les "images des quais de Seine bondés" à Paris.
"Pour sauver des vies, poursuit-il, il fallait créer un électrochoc, des moyens exceptionnels devaient être mobilisés: l'armée, les trains, les avions pour les transferts sanitaires. Et donc ce champ lexical était justifié."
"Lorsque, dans cinq ou dix ans, on prendra du recul sur cette crise, on se rendra compte que les conséquences économiques, sociales, psychologiques seront équivalentes à celles d'une guerre."
(Henri-Pierre André, édité par Jean-Michel Bélot)
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