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Liens entre Macron et Uber : Alexis Corbière (LFI) envisage la création d'une commission d'enquête parlementaire
information fournie par Boursorama avec Media Services 11/07/2022 à 14:00

"C'est très grave, l'idée que Monsieur Macron a, dans ce pacte secret avec une entreprise, dérégulé la réglementation en matière de taxi", a estimé le député LFI.

Alexis Corbière à Paris, le 20 juin 2022. ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

Alexis Corbière à Paris, le 20 juin 2022. ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

Après les révélations de presse sur les liens qui ont uni le président Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, et la société Uber, le député LFI Alexis Corbière a dit lundi 11 juillet envisager la création d'une commission d'enquête parlementaire.

Les oppositions politiques mais aussi des syndicalistes multiplient depuis dimanche les critiques contre le président de la République à la suite des informations des "Uber Files", une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber adressés par une source anonyme au quotidien britannique The Guardian et transmis au Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et à 42 médias partenaires.

Dans ce cadre, Le Monde s'est intéressé aux liens entre la société américaine et Emmanuel Macron à l'époque où il était ministre de l'Économie (2014-2016) et conclut à l'existence d' un "deal" secret entre Uber et Emmanuel Macron à Bercy .

"C'est très grave , l'idée que Monsieur Macron a, dans ce pacte secret avec une entreprise, dérégulé la réglementation en matière de taxi", a accusé sur Public Sénat le député de Seine-Saint-Denis. "Quelles leçons en tirer ? Évidemment poser la question lorsqu'on peut s'adresser au gouvernement, une commission d'enquête également", a-t-il ajouté. Le groupe LFI à l'Assemblée comptait initialement utiliser son droit de tirage pour une commission d'enquête sur l'inflation.

"Découdre une partie du code du travail"

"Le minimum, c'est qu'il explique ce qu'il a fait et comment il a contribué à non seulement faire en sorte qu'Uber s'implante en France, mais, grâce à une loi qui s'appelle la loi Macron, découdre une partie du code du travail pour favoriser ce type d'activité, et notamment les conséquences sociales sur les salariés", a déploré sur franceinfo le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez.

"Ce n'est pas une nouvelle qu'Uber soit à ce point dans une logique de lobbying pour déréguler , pour se faire de l'argent en tenant assez peu compte de ce qui existe en terme de droit dans les pays et surtout en terme de droits des travailleurs concernés", a relativisé sur Europe 1 le patron de la CFDT Laurent Berger.

Emmanuel Macron "fait le choix du monde des affaires, de ces multinationales, au lieu de penser à la protection des Français, la protection du travail", a déploré sur BFMTV le patron du parti communiste Fabien Roussel.

La patronne des députés LREM Aurore Bergé a balayé ces critiques. "C'est formidable un pays qui s'offusque qu'un ministre de l'Économie reçoive des chefs d'entreprise de manière totalement publique dans un débat qui était un débat parlementaire", a-t-elle contre-attaqué sur Cnews . "Il n'y a pas de deal, il n'y a pas de contrepartie, il y a un ministre qui a reçu de grands chefs d'entreprise et c'est normal", a-t-elle ajouté.

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14 commentaires

  • 11 juillet 15:43

    Et une commission d'enquête sur les HLM loué à ce député alors qu'il a des revenus au dessus et une commission d'enquête pour embaucher au noir une femme de ménage qu'on finit par ne plus payer. On peut en trouver d'autre chez les LFI, harcèlement sexuel du président de la commission des financés....


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