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Législatives : Emmanuel Macron "est celui qui a opposé, divisé" et "conduit au chaos", répond Olivier Faure
information fournie par Boursorama avec Media Services 15/06/2022 à 14:58

Le premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure. ( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

Le premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure. ( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

"Nous avons basculé dans un autre monde. (...) Aujourd'hui, la victoire est possible", a estimé Olivier Faure ce mercredi 15 juin au micro de France Inter.

Des propos qui ont fait mouche auprès de la Nupes. Mardi 14 juin, Emmanuel Macron a eu des mots forts depuis l'aéroport d'Orly où il s'envolait pour la Roumanie et la Moldavie, demandant "une majorité solide pour assurer l'ordre à l'extérieur comme à l'intérieur de nos frontières". "Rien ne serait pire que d'ajouter un désordre français au désordre mondial", a-t-il notamment ajouté.

Le premier secrétaire du parti socialiste (dans l'alliance Nupes) Olivier Faure a réagi ce mercredi au micro de France Inter. "'Moi ou le chaos' : voilà ce que nous dit Emmanuel Macron, comme s'il n'avait pas lui conduit au chaos. Nous sommes dans un pays où nous n'avons pas connu autant de manifestations, de fracture entre les Françaises et les Français. Il est celui qui a opposé, divisé, en permanence, les uns et les autres, et voilà qu'il nous explique que le chaos, ce serait nous", a-t-il fustigé.

"La réalité, c'est que l'apaisement peut venir, au contraire, dans un pays où on prendrait en considération les revendications de celles et ceux qui aujourd'hui ont le sentiment d'être abandonnés", a ajouté Olivier Faure.

"Désormais, on est macroniste ou on est anti-républicain. A force de convoquer des arguments d'autorité de cette nature, il laisse penser que le pays serait désormais en proie à des anti-républicains partout. C'est une folie ! Les mots perdent leur sens", s'est-il insurgé.

"La réalité c'est qu'évidemment nous sommes des républicains et que le vote républicain c'est d'abord le vote tout court, venir voter, notamment les plus jeunes, et faire en sorte que celles et ceux qui ne se sont pas déplacés aux urnes la semaine dernière le fassent parce que c'est leur avenir", a poursuivi Olivier Faure.

La victoire de la Nupes, selon lui, "est possible". "Nous avons basculé dans un autre monde. Nous étions à peu près 150 à être présents au second tour en 2017, nous sommes aujourd'hui plus de 400. Aujourd'hui, la victoire est possible, ce qui était inimaginable il y a cinq ans", s'est-il ému.

"Ni abstention, ni confusion, mais clarification"

Sur le tarmac de l'aéroport, Emmanuel Macron a déclaré que "nous sommes à l'heure des choix et les grands choix ne se font jamais par l'abstention. J'en appelle donc à votre bon sens et au sursaut républicain". Le président a estimé que "dimanche aucune voix ne doit manquer à la République". "Ni abstention, ni confusion, mais clarification", a-t-il proclamé sur un ton solennel.

Puis le chef de l’État d'expliquer qu'il a "besoin d'une majorité solide pour assurer l'ordre à l'extérieur comme à l'intérieur de nos frontières". "Rien ne serait pire que d'ajouter un désordre français au désordre mondial", a-t-il prévenu, appelant à porter "avec force et fermeté la liberté, l'égalité, la fraternité, la laïcité".

"Il nous faut défendre nos institutions face à tous ceux qui les contestent et les fragilisent", a-t-il encore ajouté, semblant viser les oppositions RN et Nupes.

Il a assuré avoir entendu "les difficultés qui se sont exprimées" lors du premier tour de dimanche où la majorité sortante est arrivée au coude à coude avec la Nupes devant le Rassemblement national, un résultat qui ne garantit que le chef de l’État puisse compter sur une majorité absolue lors de son deuxième quinquennat. "Face aux crises qui ne manqueront pas de survenir, rien ne serait pire que de nous perdre dans l'immobilisme, dans le blocage, dans les postures", a affirmé Emmanuel Macron.

26 commentaires

  • 16 juin 08:48

    pour la philo, M7403983, passez votre tour, car ont peut craindre le pire avec vous !


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