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Le "quoi qu'il en coûte" s'est élevé à 240 milliards d'euros pour l'Etat, a indiqué Bruno Le Maire
information fournie par Boursorama avec Media Services 30/08/2021 à 10:43

"80 milliards d'euros de subventions, 160 milliards d'euros de prêts, c'est la facture du 'quoi qu'il en coûte'", a déclaré le ministre de l'Economie.

Le ministre de l'Economie, le 25 août 2021. ( AFP / ALAIN JOCARD )

Le ministre de l'Economie, le 25 août 2021. ( AFP / ALAIN JOCARD )

Alors que la fin du "quoi qu'il en coûte" a été annoncée, l'heure des comptes a sonné. Les mesures de soutien pour aider les entreprises à surmonter la crise du Covid-19 se sont donc élevées à 240 milliards d'euros depuis mars 2020, dont un tiers de subventions et deux tiers de prêts, a annoncé lundi 30 août sur France Inter le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

L'argent donné "aux entreprises ou aux salariés pour protéger le pouvoir d'achat, c'est 80 milliards d'euros", a indiqué le locataire de Bercy avant une réunion sur le maintien de quelques aides ciblées pour les entreprises toujours en difficulté.

"A cela s'ajoutent des prêts, mais c'est des prêts, ça n'a rien à voir, économiquement avec des subventions, de l'ordre de 160 milliards d'euros, les prêts garantis par l'État, plus d'autres formes de prêt", a ajouté Bruno Le Maire. Depuis le début de la crise sanitaire, plus de 685.000 prêts garantis par l'Etat (PGE) ont été accordés pour un montant de 139,3 milliards d'euros, selon le ministère de l'Economie. D'autres prêts, notamment participatifs, ont également accordés par l'Etat, expliquant le chiffre de 160 milliards rapporté par le ministre.

Bruno Le Maire a également rappelé que le Fonds de solidarité avait coûté environ 35 milliards d'euros, tout comme la prise en charge par l'Etat de l'activité partielle, tandis que les exonérations de charges se sont élevées à 10 milliards d'euros.

L'économie "à 99% de ses capacités"

Le locataire de Bercy est également revenu sur la fin des aides massives aux entreprises. Il a mis en avant la bonne santé de l'économie française, qui "tourne à 99% de ses capacités" et la reprise de la consommation pour justifier la fin du "quoi qu'il en coûte".

"Nous sommes dans la bonne direction", a-t-il souligné, évoquant les "6% de croissance attendu pour 2021", un retour à la normale prévu "d’ici fin 2021 et non début 2022" et "un taux de chômage aux alentours de 8%". Il a notamment souligné que les demandes de PGE sont tombées de 500.000 au mois de mai, alors que toutes les entreprises y étaient encore éligibles, à 50.000 en juillet.

Le ministre a également déclaré croire que l'embellie économique "va continuer", car "la consommation est bien orientée". "Sur la semaine du 16 au 22 août, nous avons +12% en moyenne de consommation par carte bleue", selon Bruno Le Maire qui a ajouté que l'amélioration concernait aussi des secteurs soumis au pass sanitaire comme les restaurants, qui font plus de 8% sur la même période. Le ministre a reconnu que le pass a eu un "effet temporaire" notamment sur les cinémas, sur les parcs à thème, les zoos... "et puis ça s'est rétabli plus ou moins rapidement selon les secteurs", d'après lui.

3 commentaires

  • 30 août 14:29

    plus la baisse de l'économie partiellement rattrapée en 2021, soit un autre 120 milliards.Total destruction de valeur 360 milliards. Heureusement ce n'était pas l'équivalent de la Peste Noire en contagiosité et mortalité sinon c'était la fin de tout.


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