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"L'heure est au combat contre l'extrémisme" : la famille Chirac lance un "appel clair et net au vote Emmanuel Macron"
information fournie par Boursorama avec Media Services 19/04/2022 à 14:50

Claude Chirac, fille de l'ancien président de la République Jacques Chirac. ( AFP / JULIEN DE ROSA )

Claude Chirac, fille de l'ancien président de la République Jacques Chirac. ( AFP / JULIEN DE ROSA )

"Derrière un entre-deux-tours en apparence banalisé, la situation est infiniment plus grave qu'en 2017 et 2002", où le Front national (devenu Rassemblement national) s'était déjà hissé au second tour, estiment Claude Chirac et son époux, Frédéric Salat-Baroux, ce mardi 19 avril.

Barrage contre l'extrême droite. Claude Chirac, fille de l'ancien président Jacques Chirac, et son époux Frédéric Salat-Baroux, ex-secrétaire général de l'Elysée, ont appelé ce mardi 19 avril à ce que "pas une voix ne manque à Emmanuel Macron" face à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.

"Comme l'a dit Jacques Chirac durant toute sa vie, l'heure est au combat contre l'extrémisme", soulignent-ils dans une déclaration à l'AFP, et "derrière un entre-deux-tours en apparence banalisé, la situation est infiniment plus grave qu'en 2017 et 2002", où le Front national (devenu Rassemblement national) s'était déjà hissé au second tour.

"Derrière le jeu de rôle de l'affrontement, Marine Le Pen et Eric Zemmour vont ensemble", mettent-ils en garde, et "l'extrême droite n'a pas deux visages mais deux faces". "La première, en se concentrant sur les préoccupations du quotidien, s'est donné les moyens de la conquête du pouvoir alors que la seconde fédère et reconstruit une idéologie glaçante", jugent-ils.

A leurs yeux, "face à cette réalité, la réponse n'est pas de dire 'pas une voix ne doit aller à Marine Le Pen', ce qui est une forme de non-décision et de laisser-faire", critique explicite de la position adoptée par le parti Les Républicains mais aussi la France insoumise, "mais dans l'appel clair et net au vote Macron". "Pour l'heure, une seule chose compte : pas une voix ne doit manquer à Emmanuel Macron", insistent-ils.

Ils appellent la droite à "se renouveler"

La famille Chirac ne donne pas pour autant quitus au président-candidat. Dans une allusion à la proposition de rassemblement d'Emmanuel Macron, elle estime notamment que "la réponse ne saurait être dans la constitution d'un vaste ensemble unique de gouvernement, avec pour seule alternative une extrême droite et une extrême gauche idéologiquement reconstruites".

"La droite a été battue mais n'est pas morte" , jugent Claude Chirac, qui a repris le flambeau de sa mère Bernadette en se faisant élire en juin 2021 conseillère départementale en Corrèze, et Frédéric Salat-Baroux, secrétaire général de l'Elysée entre 2005 et 2007.

Alors que la candidate LR Valérie Pécresse, qui avait reçu le soutien de Claude Chirac, a enregistré une cinglante défaite au premier tour (4,8%), ils appellent la droite à "se renouveler en prenant pleinement en compte ce qui doit être au coeur de l'action politique, l'égalité des chances et la justice" et à "entendre le message d'une jeunesse qui se lève". Dans l'entre-deux-tours de la présidentielle de 2002, Jacques Chirac, qui avait refusé le débat avec Jean-Marie Le Pen, avait fustigé "l'extrémisme", qui "dégrade et salit l'image et même l'honneur de la France".

Et, dans un quasi-testament lors de sa dernière allocution télévisée prononcée depuis l'Elysée le 11 mars 2007, il avait appelé les Français à "ne jamais composer avec l'extrémisme, le racisme, l'antisémitisme ou le rejet de l'autre".

Lors de l'hommage national rendu à l'ancien chef de l'Etat, décédé en septembre 2019, Claude Chirac et son époux avaient souhaité que Marine Le Pen n'assiste pas à la cérémonie.

Aux urnes, citoyens

Avant de mettre sa campagne en sourdine pour préparer le débat très attendu de mercredi soir, Marine Le Pen s'est fendue d'un bain de foule sous le soleil de la Normandie, alors qu'Emmanuel Macron a occupé le terrain médiatique avec trois interviews à la radio et la télévision.

Partout, il a relayé le même message : aux urnes citoyens ! S'adressant notamment à ceux qui hésitent à voter dimanche parce que leur seule motivation est de faire barrage à l'extrême droite, il a insisté : "la vie en société, c'est le fruit de compromis. Au deuxième tour, vous éliminez".

Selon deux sondages Ipsos et Ifop diffusés lundi, Emmanuel Macron l'emporterait par 56% pour le premier et 54,5% pour le deuxième, une marge assez nette. Mais le président-candidat n'est pas à l'abri, ni d'un faux, ni d'une importante mobilisation de l'électorat anti-Macron, ni d'une forte abstention de la part de ceux qui pensent que l'élection est déjà jouée.

"Repensez à ce que les citoyens britanniques disaient quelques heures avant le Brexit ou aux États-Unis avant que le vote Trump n'arrive : je ne vais pas y aller, à quoi ça sert ? Je peux vous dire que le lendemain ils ont regretté", a souligné Emmanuel Macron lundi soir sur France 5 . "Donc si vous voulez éviter l'impensable ou quelque chose qui vous rebute, choisissez pour vous-même."

47 commentaires

  • 19 avril 17:01

    les extremistes sont bien le m@cronisme: ceux qui portent atteintes aux libertées si cherement acquise .


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