Depuis ce jeudi matin, Benyamin Netanyahou est dans les starting-blocks. Objectif : gagner sa troisième bataille en moins d'un an pour sa survie politique. Un combat qu'il va devoir mener sur trois fronts. D'abord, au sein de son propre parti, le Likoud. Pour la première fois en plus de dix ans, il aura face à lui un challengeur, Gideon Saar, 53 ans, pour la primaire fixée au 26 décembre prochain. Celui qui fut deux fois ministre sous Netanyahou (Éducation puis Intérieur), avant de se mettre en congé de la vie politique, a retrouvé sa place de député du Likoud lors des élections d'avril, mandat qu'il a conservé après le scrutin de septembre.Saar, qui s'est lancé dans la course depuis quelques semaines, est le seul à défier Netanyahou. Ce qui lui vaut quolibets et insultes de la part des pro-« Bibi » (surnom de Netanyahou), encore majoritaires au sein du comité central. Mais il ne lâche pas. Conformément à ses idées politiques, il mène une campagne très à droite. Il y a deux jours, il s'est rendu dans le camp bédouin de Khan Al-Ahmar, entre Jérusalem et la colonie de Maale Adoumim, en Cisjordanie, dans la zone C sous contrôle israélien. La Haute Cour de justice a autorisé sa destruction. Mais, pour l'instant, il est toujours en place, à la suite notamment des fortes pressions internationales. Mais pour Gideon Saar, ce fut l'occasion d'accuser le Premier ministre de privilégier les paroles à l'action. Une façon de tacler Netanyahou...
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