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Invasion de l'Ukraine : les prix des céréales atteignent des niveaux record sur le marché européen
information fournie par Boursorama avec Media Services 24/02/2022 à 13:14

Le blé a atteint un pic totalement inédit, à 344 euros la tonne sur Euronext.

( FAO / ANATOLII STEPANOV )

( FAO / ANATOLII STEPANOV )

Quelques heures après le début de l'invasion russe de l'Ukraine jeudi 24 février, les prix des céréales ont atteint des niveaux record sur le marché européen. Les cours du blé et du maïs, dont l'Ukraine est le quatrième exportateur mondial, se sont envolés dès l'ouverture, ont indiqué des analystes et courtiers à l' AFP .

Le blé a atteint un pic totalement inédit, à 344 euros la tonne sur Euronext. Le précédent record remontait au 24 novembre 2021, le blé ayant alors atteint 313,5 euros la tonne en séance sur l'échéance de décembre (et au 23 novembre pour le cours à la clôture à 311,5 euros), a précisé Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. "Aujourd'hui on a dépassé ce niveau, le cours a atteint au plus haut 344 euros", a-t-il souligné. Le cours du blé a ensuite dégonflé, tout en se maintenant à un niveau très élevé, autour de 320 euros la tonne sur l'échéance de mars.

Sans atteindre ces niveaux inédits, le maïs a aussi vu son cours flamber, grimpant jusqu'à 304 euros la tonne (280 euros à l'ouverture). Sur le marché européen, le précédent record pour le maïs remonte au 4 août dernier : le cours avait atteint les 320 euros en clôture, a rappelé l'analyste.

Des conséquences encore difficiles à prévoir pour les marchés agricoles

Les conséquences de l'attaque lancée dans la nuit par la Russie sont encore difficiles à prévoir pour les marchés agricoles : "C'est totalement inédit", a souligné Sébastien Poncelet, du cabinet Agritel. "Quand on voit qu’il y a des explosions à Odessa, qui est le premier port ukrainien, on présume qu’il n'y aura pas beaucoup de grains à charger aujourd’hui", a-t-il observé.

Après l'invasion russe de la Crimée en 2014, "les prix avaient augmenté de 15 à 20% sur les marchés, avant de dégonfler au bout de 4 à 5 mois", a-t-il rappelé. "Les combats s'étaient essentiellement cantonnés au Donbass, qui n'est pas une grosse région agricole et la crise était restée centrée sur la Crimée. Ce que l'on voit aujourd'hui est d'une tout autre ampleur", a-t-il mis en garde.

Avant l'invasion russe, la présidente du syndicat agricole majoritaire FNSEA, Christiane Lambert, avait d'ailleurs fait part de la "forte inquiétude" que la situation géopolitique causait à l'agriculture française .

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