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Il y a "trop de revenus qui sont reliés au capital et pas assez au travail", dénonce le patron de la Caisse des dépôts
information fournie par Boursorama avec Media Services 17/02/2022 à 09:39

Selon Éric Lombard, "le capitalisme est déréglé".

Le directeur général de la Caisse des dépôts, Éric Lombard, en décembre 2018. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le directeur général de la Caisse des dépôts, Éric Lombard, en décembre 2018. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Depuis 20 ans, il y a "trop de revenus qui sont reliés au capital et pas assez au travail", a dénoncé mercredi 16 février sur BFM Business le directeur général de la Caisse des dépôts Éric Lombard, joignant sa voix à ceux dénonçant la faiblesse des salaires dans une période de forte inflation. Estimant que "le capitalisme est déréglé", Éric Lombard a loué la période des Trente Glorieuses, allant de 1945 à 1975, "où les salaires évoluaient assez rapidement".

Un sujet qui peut amener à une crise sociale

Selon le dirigeant de la Caisse des dépôts, laquelle est le bras financier de l’État et gère 1.200 milliards d'euros, les rendements de plus en plus élevés exigés par les investisseurs se font au détriment des salariés. "Dans la période qui s'ouvre, on aura deux raisons de distribuer du pouvoir d'achat" : l'inflation et la transition écologique, qui nécessitera de payer plus cher certains services de base.

Alors que les États-Unis, et dans une moindre mesure l'Europe, connaissent une forte accélération de la hausse des prix depuis plusieurs mois, de plus en plus de salariés et syndicats réclament des augmentations de salaires. Mardi, le numéro un de l'Unsa Laurent Escure a alerté sur le risque d'une "colère sourde, froide et explosive" autour de la question du pouvoir d'achat , pouvant mener à "une crise sociale difficile à maîtriser".

15 commentaires

  • 17 février 15:43

    Toute cette expérience au service du capital pour en arriver à ce constat : quelle perspicacité !


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