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Guerre en Ukraine : le baril de pétrole repasse au-dessus des 100 dollars
information fournie par Boursorama avec Media Services 18/03/2022 à 10:04

De nouvelles fortes hausses ne sont pas à exclure, selon les experts, en cas de poursuite du conflit en Ukraine.

"Les fondamentaux du marché de l'énergie sont vraiment haussiers", souligne un expert. ( AFP / HUSSEIN FALEH )

"Les fondamentaux du marché de l'énergie sont vraiment haussiers", souligne un expert. ( AFP / HUSSEIN FALEH )

Nouveau bond pour les cours du pétrole, qui sont largement repassés jeudi 17 mars au-dessus des 100 barils le baril, alors que le conflit en Ukraine semble evoir s'installer dans la longueur.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a terminé sur une hausse de 8,79% à 106,64 dollars . Le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril a gagné 8,35% à 102,98 dollars .

"Les prix du pétrole ont accéléré après que le secrétaire d'État américain Antony Blinken a affirmé ne voir aucun signe indiquant que Vladimir Poutine est prêt à arrêter et que les États-Unis craignaient que la Chine n'envisage d'aider la Russie", a commenté Edward Moya, analyste senior pour les marchés chez Oanda. "Cette guerre ne semble pas se terminer de si tôt et cela implique probablement que les prix du pétrole pourraient connaître une autre forte hausse", a prédit l'analyste.

Même son de cloche chez Confluence Investment où Bill O'Grady souligne "que les fondamentaux du marché de l'énergie sont vraiment haussiers".

Un arrêt de production en Russie ?

"J'ignore combien de pétrole et de gaz les Russes parviennent encore à exporter, mais cela doit commencer à se réduire", a indiqué l'analyste. "Je guette avec grand intérêt si les Russes sont en train de remplir leurs cuves de stockage et s'ils vont être contraints de couper de la production, ce qui nous mènerait vers une réelle pénurie dans la vraie vie", a-t-il prévenu, en relevant que, dans ce cas, un baril à 200 voire 250 dollars ne serait pas hors de portée.

"Les attaques en cours en Ukraine et le rejet par le Kremlin des informations faisant état de progrès substantiels dans les pourparlers" ressemblent à "un véritable revers" pour le marché, a aussi estimé Craig Erlam, analyste chez Oanda.

"L'invasion russe continue de dicter l'action des prix dans une certaine mesure, étant donné son importance mondiale en termes d'approvisionnement", a jugé Victoria Scholar, analyste chez Interactive investor. La Russie est le deuxième exportateur mondial de pétrole brut.

Les cours de l'or noir ont également été dopés par le rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui craint un "choc" sur l'offre pétrolière mondiale, à la suite des sanctions contre la Russie prises après son invasion de l'Ukraine. Cette "évaluation sévère" de l'AIE "a suscité de nouvelles inquiétudes quant à l'offre, ce qui a renforcé la pression à la hausse sur les prix (jeudi)", a poursuivi Victoria Scholar, l'AIE prévoyant un marché encore plus tendu.

3 commentaires

  • 18 mars 11:34

    Les marchands de chaussures se frottent les mains (et les pieds).


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