Selon nos informations, la perquisition, menée lundi par la sous-direction antiterroriste (Sdat) et qui s'est prolongée tard dans la soirée, au domicile du principal suspect de l'explosion du colis piégé de Lyon, un étudiant algérien de 24 ans, a fait avancer l'enquête. Les investigateurs ont ainsi trouvé des restes des composants entrant dans la fabrication de l'explosif artisanal qui a détruit la vitrine réfrigérée de La Brioche dorée. Ils ont notamment mis la main sur des vis et des boulons ainsi que sur un emballage de piles LR6 de la même marque que celles qui ont servi à confectionner l'engin.Concernant les traces ADN prélevées sur la scène de l'explosion, elles n'avaient tout d'abord pas « matché ». L'étudiant de 24 ans n'apparaît en effet sur aucun fichier de police. Mais, après son interpellation lundi 27 mai au matin, un prélèvement ADN a été effectué. Il a été comparé avec ceux isolés vendredi soir par la police technique et scientifique à la suite de l'explosion de la bombe artisanale sur la voie publique qui a occasionné des blessures légères à 13 personnes. Après comparaison, les ADN se révèlent identiques. La présence du jeune homme originaire d'Oran (Algérie) sur les lieux du crime ne fait désormais plus aucun doute. En outre, le vélo qui apparaît sur les images de la vidéoprotection correspond bien à celui retrouvé dans l'immeuble du suspect.Lire aussi Attaque à Lyon : les nouvelles images du...
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