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ENQUETE-Le pic de taux de la BCE a été atteint, une baisse pas avant juillet 2024-économistes
information fournie par Reuters 19/09/2023 à 16:38

        * 
      Données sur les prévisions du taux de dépôt de la BCE:
lien
Données sur les prévisions du taux de refinancement de la BCE:
lien  
    

  
    par Prerana Bhat
       BANGALORE, 19 septembre (Reuters) - La Banque centrale
européenne (BCE) en a fini avec les hausses de taux d'intérêt et
optera pour le statu quo au moins jusqu'en juillet 2024, montre
une enquête Reuters auprès d'économistes qui évaluent à
seulement une chance sur cinq un possible relèvement
supplémentaire du coût du crédit en zone euro cette année.
    La BCE a relevé la semaine dernière ses taux directeurs pour
la dixième fois consécutive, portant le taux de dépôt en zone
euro au niveau record de 4,00% alors qu'il était encore à -0,50%
en juin 2022.
    Dans son communiqué de politique monétaire, la BCE elle-même
a laissé entendre que ce cycle de resserrement monétaire, le
plus agressif depuis la création de l'institution, touchait
probablement à sa fin.
    Les 70 économistes interrogés par Reuters entre le 15 et le
18 septembre ont tous estimé que les responsables de la BCE en
avaient terminé avec les augmentations de taux et que le taux de
dépôt actuel de 4,00% resterait à ce niveau jusqu'à la fin de
l'année. 
    "Il faudra probablement un certain temps avant que la BCE ne
le présente comme tel, mais 4,00% sera probablement le taux
terminal, selon nous", a déclaré Mark Wall, chef économiste chez
Deutsche Bank.
    "La présidente (de la BCE) (Christine) Lagarde n'a
apparemment pas voulu dire que les taux avaient atteint leur
maximum (...) Cependant, les embûches pour (contrer) une
nouvelle hausse semblent relativement élevés."
    La probabilité d'au moins une nouvelle hausse du loyer de
l'argent cette année est évaluée à seulement 20%, selon la
médiane des réponses de 32 économistes sondés.
    Les contrats à terme sur les taux d'intérêt montrent que la
probabilité d'une nouvelle hausse des taux d'ici la fin de
l'année est d'environ 25%.
    La BCE n'a pas exclu de nouveaux relèvements du coût du
crédit et plusieurs responsables de l'institution ont déclaré
que les taux d'intérêt devraient rester à des niveaux
restrictifs pendant un certain temps pour juguler l'inflation,
qui est actuellement plus de deux fois supérieure à l'objectif
de 2%.
    "Une nouvelle hausse n'est pas notre scénario de base, mais
il existe un risque raisonnable qu'une hausse se matérialise si
la croissance des salaires et l'inflation restent fortes
jusqu'en décembre", a déclaré Bas van Geffen, stratège
macroéconomique chez Rabobank.
    Lors d'une conférence de presse la semaine dernière à
Saint-Jacques-De-Compostelle, en Espagne, Christine Lagarde a
souligné qu'une éventuelle baisse des taux n'était pas en débat
au sein de l'institution.
    Parmi les économistes sondés, aucun consensus net ne se
dégage sur le sujet. 
    Près de 60% d'eux, soit 41 sur 70, ne prévoient cependant
pas d'assouplissement monétaire avant au moins juillet 2024 et
la médiane des réponses montre qu'une baisse de 75 points de
base des taux pourrait intervenir au second semestre de l'année
prochaine.

 (Reportage Prerana Bhat, enquêtes par Vijayalakshmi Srinivasan,
version française Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)
 

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