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Croissance : le rebond post-covid en France sera plus rapide qu'après la crise de 2008, selon une étude
information fournie par Boursorama avec Media Services 16/11/2021 à 14:50

Sans les mesures de soutiens décidées par les pouvoirs publics, le PIB français aurait plongé de plus de 40% en 2020, selon l'étude, et le retour au niveau d'avant crise ne serait intervenu qu'en 2023.

L'économie française devrait croître à un rythme de 1,35% en moyenne par an entre 2017 et 2025. ( AFP / BERTRAND GUAY )

L'économie française devrait croître à un rythme de 1,35% en moyenne par an entre 2017 et 2025. ( AFP / BERTRAND GUAY )

L'économie française va repartir plus vite après la crise du covid-19 qu'après la crise financière de 2008 souligne une étude de l'Institut des politiques publiques et du Centre pour la recherche économique (Cepremap), publiée mardi 16 novembre. Cela tient à la nature même de ces crises, mais également aux mesures prises par les pouvoirs publics.

Le Cepremap prévoit que l'économie française devrait croître à un rythme de 1,35% en moyenne par an entre 2017 et 2025, contre 1,2% entre 2009 et 2017. La récession historique de 8% en 2020 en France, provoquée par l'épidémie de covid-19, a cela d'orignal qu'elle est un "choc non économique", explique l'étude.

"Forte résilience" et rebond rapide

Malgré son ampleur, elle n'a pas été suivie d'un choc financier et les mesures du gouvernement (chômage partiel, fonds de solidarité, etc.) ont permis d'en amortir l'impact sur les entreprises et les ménages et de permettre une "forte résilience", avec un rebond rapide de l'activité.

La crise aurait beaucoup plus violente sans les mesures de soutien décidées dès mars 2020 : le PIB aurait plongé de 40,5% en 2020 et l'économie n'aurait retrouvé son niveau d'avant-crise que début 2023, alors qu' il a déjà atteint ce niveau depuis cet automne , selon des évaluations de l'Insee et de la Banque de France.

L'utilisation massive du chômage partiel, pour un coût de plus de 30 milliards d'euros, a été "rationnelle", souligne l'étude, et, sans les mesures d'aide d'urgence, le ratio de dette publique sur PIB se serait envolé bien davantage que les 17 points supplémentaires enregistrés entre 2019 et 2021.

L'étude montre aussi qu'à moyen terme, soit sur 3 ou 4 ans, ce sont surtout les baisses d'impôts qui contribueront pour l'essentiel à la croissance française, plutôt que les politiques de dépenses ou d'investissements publics.

1 commentaire

  • 16 novembre 16:38

    Merci President #Macron2022


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