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France: Le PIB retrouve son niveau d'avant-crise plus tôt que prévu
information fournie par Reuters 29/10/2021 à 08:20

FRANCE: LE PIB RETROUVE SON NIVEAU D'AVANT-CRISE PLUS TÔT QUE PRÉVU

FRANCE: LE PIB RETROUVE SON NIVEAU D'AVANT-CRISE PLUS TÔT QUE PRÉVU

PARIS (Reuters) - La croissance de l'économie française a poursuivi son accélération au troisième trimestre, la progression de 3,0% du produit intérieur brut (PIB) sur la période lui permettant de quasiment retrouver son niveau d'avant la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19, selon les premiers résultats publiés vendredi par l'Insee.

Avec cette progression supérieure aux attentes - la médiane des prévisions des 24 économistes interrogés par Reuters s'établissait à 2,1% pour le trimestre juillet-septembre -, le PIB de la France s'inscrit désormais en repli de 0,1% seulement par rapport à son niveau du quatrième trimestre 2019.

Pour le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, "3% de croissance en un trimestre c'est du jamais vu depuis plus de 50 ans".

Bruno Le Maire, qui s'exprimait sur franceinfo, a salué une performance "exceptionnelle" qui va permettre de retrouver "dès maintenant notre niveau d'activité d'avant-crise", alors que le gouvernement s'attendait à "le retrouver au plus tôt fin 2021, peut-être début 2022".

"Cela veut dire que la France est dans la bonne direction. Elle se redresse, elle se redresse vite et elle se redresse fort", a-t-il ajouté.

De fait, l'acquis de croissance pour l'ensemble de l'année 2021, à savoir l'évolution du produit intérieur brut (PIB) si la croissance du dernier trimestre était nulle, se situe à 6,6% au 30 septembre, ce qui conforte largement le scénario d'une croissance de 6,25% retenu par le gouvernement dans ses dernières prévisions.

L'Insee a dans le même temps revu en légère hausse l'évolution de l'activité économique des deux premiers trimestres de l'année, évoquant désormais une légère hausse de 0,1% du PIB au premier trimestre (contre une stagnation précédemment) et une progression de 1,3% au deuxième (contre +1,1% auparavant).

CONSOMMATION ET ÉCHANGES EXTÉRIEURS COMME MOTEURS

La demande intérieure finale reste le principal moteur de la croissance française, avec une contribution positive au PIB, de 3,3 points.

Celle du commerce extérieur est redevenue positive après avoir passé deux trimestres dans le rouge (+0,6 point), tandis que la contribution des variations des stocks des entreprises, très volatile, s'est établie à -0,9 point.

Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages ont bondi de 5,0% et se sont rapprochées de leur niveau d'avant-crise, avec un écart désormais limité à -0,9% par rapport à la fin d'année 2019.

Cette vive progression a notamment été portée par la reprise de la consommation de services, en particulier les dépenses en hébergement–restauration (+58,9% sur la période estivale, désormais seulement inférieure de 4,4% à son niveau d'avant–crise) "explique la moitié de la croissance du PIB ce trimestre", souligne l'Insee.

L'investissement global est resté relativement stable (-0,1%) et demeure supérieur à son niveau d'avant-crise (+1,4%).

Concernant les échanges extérieurs, s'ils se rapprochent de leur niveau d'avant–crise, ils demeurent dégradés (–7,0% par rapport à la fin 2019 pour les exportations, –5,4% pour les importations). Le tourisme reste particulièrement en retrait par rapport à la période d'avant-crise, avec un écart de –31,4% pour les exportations et de –28,4 % pour les importations.

(Rédigé par Myriam Rivet, édité par Jean-Michel Bélot)

8 commentaires

  • 28 janvier 09:32

    Le seul point important est que le PIB est à -1,9% par rapport à 2019. Cela même avec une inflation galopante (>10% pour alimentation, énergie etc...).Il faut remercier l'inflation, elle même dopée par la fiscalité, sinon nous aurions constaté la réalité qui est que la croissance , l'emploi, et le reste à vivre (pas le pouvoir d'achat :-)' sont en berne. Une reprise en forme de L si je puis me permettre l'analogie ;-)'


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