Les effets secondaires du vaccin chez les plus jeunes, dosé à 10 microgrammes par injection contre 30 microgrammes habituellement pour les plus âgés, sont "en général comparables" à ceux observés chez les personnes de 16 à 25 ans, notent Pfizer et BioNTech.
(Illustration) ( AFP / ROBYN BECK )
Faut-il élargir la vaccination contre le Covid-19 aux moins de 12 ans ? En tous cas, le vaccin Pfizer/BioNTech est "sûr" et "bien toléré" par les enfants de 5 à 11 ans et le dosage adapté déclenche une réponse immunitaire "robuste" , assurent lundi 20 septembre les deux laboratoires, en dévoilant les résultats d'une étude.
Il s'agit des premières données cliniques pour ce groupe d'âge. L'Agence européenne des médicaments (EMA) et la FDA américaine ont autorisé les vaccins de Pfizer/BioNTech et Moderna, basés sur la technologie de l'ARN messager, à partir de 12 ans.
L'étude sur les enfants de moins de 12 ans pour le vaccin Moderna est en cours.
Résultats comparables à ceux des 16-25 ans
Les effets secondaires du vaccin, dosé à 10 microgrammes par injection contre 30 microgrammes habituellement pour les plus âgés, sont "en général comparables" à ceux observés chez les personnes de 16 à 25 ans, notent les deux laboratoires, qui prévoientde soumettre ces données aux autorités "dès que possible". Il s'agit de résultats partiels d'une étude menée sur 4.500 enfants entre 6 mois et 11 ans aux États-Unis, en Finlande, en Pologne et en Espagne.
En raison notamment de la diffusion du variant Delta, "depuis juillet, les cas pédiatriques de Covid-19 ont augmenté de 240% aux États-Unis , soulignant la nécessité d'une vaccination", a commenté Albert Bourla, PDG de Pfizer, voyant dans les données un "base solide pour les demandes d'autorisation".
Les deux entreprises s'attendent par ailleurs à publier "dès le quatrième trimestre" des résultats concernant la tranche d'âge 2-5 ans ainsi que 6 mois-2 ans, qui ont reçu deux injections de 3 microgrammes.
En Israel, les enfants âgés de 5 à 11 ans risquant des complications graves liées au Covid-19 sont vaccinés depuis le 1er août. Il s'agit d'une "autorisation spéciale" sans attendre les données cliniques, et chaque injection est "étudiée au cas par cas", selon le ministère de la Santé.
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