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«Chaque fois qu'il sort sa putain de pomme, je pense à quitter mon job»
information fournie par Le Point 22/06/2019 à 15:23

Il n'y a rien qu'un misophone aime tant ? si l'on excepte les boules quies, les casques de chantier, la plongée sous-marine et les cellules capitonnées ? que cette activité simple, mais profondément revigorante : décrire, à l'attention d'autres misophones, les mille tortures qu'il médite d'infliger à celles et ceux qui, autour de lui, mastiquent, reniflent, déglutissent ou respirent bruyamment. Car, oui, depuis la parution en 2000 de la première étude américaine sur le sujet, la science le dit, la science le prouve : il existe bien une pathologie, une « haine du son » (miso-phonie) qui rend insupportables les petits bruits répétitifs, les clapotis de langue et de salive, les claquements de mâchoire, les grésillements d'écouteurs produits par d'autres individus. « Ces sons, chacun peut les trouver désagréables, précise le psychiatre genevois Othman Sentissi, coauteur en 2015 d'une étude sur la question. Mais, chez les misophones, ils produisent des réactions émotionnelles violentes : du dégoût, de l'anxiété, une irritation telle qu'elle peut conduire à l'agression verbale ou physique. »À elle seule, cette reconnaissance est source d'un soulagement certain ? et l'on voit des armées de misophones anonymes se confier depuis quelques années sur les forums et les réseaux sociaux, enfin libres de décrire la bouffée de haine pure qui les envahit au premier bruit de bouche. Exemples mi-grotesques, mi-tragiques, tirés du site...

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