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Carburant : combien les Français vont-ils dépenser en plus?
information fournie par Boursorama avec Media Services 11/03/2022 à 12:57

Les prix à la pompe augmentent de jour en jour, approchant par endroit la barre des 2€50 par litre.

(illustration) ( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

(illustration) ( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

Les conséquences des hausses du coût des matières premières, de la crise énergétique et de l'offensive russe en Ukraine se font sentir dans les stations-services. Cette flambée des prix du carburant a été étudiée par le cabinet Asterès, qui a estimé la dépense moyenne supplémentaire pour les foyers. Celle-ci s'établit, selon les calculs de l'institut, à plus de 500€ par ménage sur l'ensemble de l'année.

"Si le prix du carburant se maintenait à son niveau actuel sur l’ensemble de l’année 2022, il en résulterait une dépense supplémentaire d’environ 550 euros par ménage sur l’ensemble de l’année 2022 (par rapport aux dépenses de carburant en 2021), soit une baisse de pouvoir d’achat de -1,4%", détaille le cabinet dans une note relayée par BFM Business.

Cette moyenne lisse de très grandes disparités en fonction des lieux d'habitation ainsi que des revenus. "L’effet est particulièrement violent pour les ménages les plus modestes qui verront leur pouvoir d’achat se contracter de -2,4% (+ 310 euros de dépenses sur l’année) alors que la baisse de pouvoir d’achat sera de -0,8% pour les ménages les plus aisés (+680 euros de dépenses sur l’année)" estime Astarès. "Les ménages ruraux, plus dépendants de la voiture, subiront une contraction de -2,0% de leur pouvoir d’achat (+690 euros de dépenses), contre une baisse limitée à -0,9% en région parisienne (+390 euros de dépenses)", indique encore le cabinet dans ses estimations.

Évolution des cours du baril de Brent et de WTI depuis 2008, en dollars américains ( AFP /  )

Évolution des cours du baril de Brent et de WTI depuis 2008, en dollars américains ( AFP / )

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a lui estimé mercredi que la crise énergétique actuelle était "comparable en intensité, en brutalité, au choc pétrolier de 1973".

A la pompe, "on parle d'une augmentation de 50 centimes depuis le début de l'année", a assuré Michel-Édouard Leclerc. Dans les enseignes E.Leclerc, "le gasoil va passer en moyenne de 1,93 euro (le litre) à 2,07 cette semaine. A chaque fois qu'on renouvelle le stock, il nous est facturé plus cher". Sur France Inter , le président de Système U Dominique Schelcher a dit craindre que la hausse ne dure. Michel-Édouard Leclerc, lui, ne croit pas "à la durabilité de ce mouvement", qui "pourrait continuer deux à trois semaines" selon lui, jusqu'à atteindre entre 2 et 2,20 euros, essence ou gasoil. Et ce, sauf "si les gouvernements français ou européens interdisent d'acheter du pétrole russe ou si les Russes décident en contre-sanction de ne pas vendre de pétrole à l'Europe", auquel cas "cela risque de reflamber".

8 commentaires

  • 11 mars 15:20

    L'état se gave et redistribue chichement à ceux qui braillent le plus.


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