Deux ans après le premier jugement, c'est un nouveau procès qui s'est ouvert ce lundi 9 décembre pour Teodorin Nguema Obiang. Le vice-président de Guinée équatoriale, et fils de l'actuel chef d'État depuis 1979, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, est jugé à Paris dans l'affaire des « biens mal acquis », la première du genre en France. Hasard du calendrier, l'oncle du président syrien, Rifaat el-Assad est également jugé en ce moment même pour le même motif. Les deux hommes sont accusés d'avoir acquis des biens mobiliers et immobiliers dont le financement trouve sa source dans des détournements de fonds publics appartenant aux États concernés. Depuis 1991, ce détournement de biens publics est considéré comme une violation des droits de l'homme à la suite d'une décision du Conseil économique et social des Nations unies. Si elle est avérée une seconde fois, l'ampleur des biens détournés par Teodorin Obiang serait considérable. Les enquêteurs, dépêchés à la suite de la plainte instruite par les juges les juges Roger Le Loire et Charlotte Bilger, ont notamment relevé qu'entre 2004 et 2011, près de 110 millions d'euros provenant du Trésor public de Guinée équatoriale avaient crédité sur le compte personnel du fils du président. Certains achats avaient d'ailleurs été réglés par des entreprises équato-guinéennes comme Somagui Forestal, une société d'exploitation forestière qui était sous son contrôle quand il était ministre...
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